Magazine Cinéma
Le réalisateur Martin Provost s'intéresse à
nouveau à une héroïne créatrice; après
Séraphine c'est Violette qui s'épanouira (un peu) dans
l'écriture. Dommage son personnage est ennuyeux et les
personnalités qui la côtoient ne sont pas vraiment sympathiques y
compris sa mentor Simone de Beauvoir (interprétée par
Sandrine Kiberlain très sobre et très bien comme
toujours). Emmanuelle Devos s'est appropriée d'autant plus facilement le personnage de l’héroïne et avec d'autant plus de liberté qu'il est mal connu. Beaucoup de redites "personne ne m'aime, je voudrais que l'on s'intéresse
à moi, même si je suis laide"(Emmanuelle Devos a pour
l'occasion un faux nez)....Et si le début est intéressant on trouve après
quelques chapitres le temps bien long excepté les scènes où entre en jeu Catherine Hiegel qui interprète admirablement la mère..