
Le thème du millésime 2013 est le luxe et la fête, deux valeurs que le parrain de cette édition, Frédéric Anton s'attache à offrir au Pré Catelan. Il a souligné dans son bref discours qu'il les fait rimer avec simplicité et convivialité. Les partenaires de l'opération en ont fait une démonstration parfaite au cours d'une soirée orchestrée par Sopexa qui célèbre le X° anniversaire de l'apéritif "à la française".
Je reviendrai sur la manifestation en rendant compte de la compétition officielle installée au Carrousel du Louvre, 99 rue de Rivoli jusqu'au 26 novembre. Allez-y et votez pour le photographe que vous aurez préféré avant le 25 novembre minuit.
Pour le moment je voudrais partager mes découvertes gustatives de la soirée. J'espère que mes photos qui sont très très loin du niveau attendu en compétition ne feront pas déshonneur à la qualité des produits.
On commence par un cocktail, parce que pour moi l'apéritif idéal c'est soit un verre de vin (bon, évidemment, et pas nécessairement un grand cru) avec de la charcuterie et des fromages, mais vous découvrirez bientôt que mon avis s'est trouvé modifié au cours de la soirée, soit une boisson plus sophistiquée qui est une occasion de redécouvrir un classique oublié. A consommer avec modération, évidemment !
Donc voici un Yellow Tonic, réalisé la Suze, créée en 1889, toujours délicieusement rétro, et qui fait un retour en force sur le marché des apéritifs. Le verre est préparé à l'instant par un barman que l'on prend toujours plaisir à voir officier. Il commence par disposer une branche de romarin en arc de cercle dans le verre à coté d'un huitième de citron vert. Il "travaille" l'agrume, entendez par là qu'il l'écrase, en frottant légèrement le romarin. Il ne faudrait surtout pas le piler comme on le fait pour la menthe d'un mojito car la boisson aurait un goût trop amer.




L'entreprise a été créé il y a un an et est implantée en région lilloise. Les produits sont français, simples mais bons. On prévient sur le coté de la boite le consommateur de la région ou de la ville où ils ont été "mitonnés", selon leur expression.
J'adore leur emballage façon grosse boite d'allumettes avec des illustrations évoquant les années folles dans un esprit vintage très mode.
L'injonction Interdit d'interdire est amusante.
L'usage est réellement bien pensé. On tire, ce qui arrache l'étiquette vert fluo mentionnant la DLUO (comme cela on vérifie au passage que le produit n'est pas périmé, même si je n'approuve pas le diktat de ces limites souvent stupides). On prend le sachet. On l'ouvre et on exécute l'ordre de déshabiller, c'est-à-dire de verser ... On commence à grignoter. Et s'il en reste, ce qui est peu probable tant c'est bon, on n'a plus qu'à refermer et emporter avec soi pour terminer ultérieurement.



J'écrivais plus haut que les tapas pouvaient être onéreux ... dans les bars. Ceux qui aiment sont souvent freinés par le prix. La solution c'est de les proposer chez soi. Mais comme c'est long à préparer on peut piocher dans la gamme Ederki qui compte plus de 25 recettes. J'ai l'impression d'écrire un argumentaire publicitaire. C'est juste que je les ai tellement appréciés que je ne peux pas tarir d'éloges.

Coté olives, on a l'embarras du choix avec des combinaisons originales et inattendues comme les manzanillas oblongues qui sont fourrées saumon-aneth-citron et l’olive.
Ederki est une société qui a été créée en 1942 à Mouguerre (64) au cœur du Pays Basque et qui ne fait que de la haute qualité.
