Tous les matins Maria Dolz, éditrice, prend son petit déjeuner dans une cafétéria Madrilène. Elle y contemple un couple en parfaite harmonie. Il exerce sur elle une véritable fascination, lui procure contentement et sérénité pour le reste de la journée.
Lorsque le mari décède brutalement, poignardé dans la rue par un sans domicile fixe, Maria sort de l’anonymat, entre en contact avec Luisa, sa femme, anéantie. Sa rencontre avec Javier Diaz-Varela, le meilleur ami du disparu, vient bouleverser sa vie et troubler l’histoire de cet amour idéal.
Ce fait divers, le suspense qu’il fait vivre ne sont que le prétexte pour introduire une méditation sur la question enchevêtrée de l’amour, de la mort. Pour bousculer nos certitudes. Les questions métaphysiques sont posées sans ambages, donnent corps à des pensées tabous, coupables. Quelle espace occupe les morts dans l’esprit de ceux qui restent ? Combien de temps ? Quelle ambiguïté nous pousse à imaginer la mort d’un proche? L’auteur convie dans son récit des auteurs aux œuvres emblématiques, celle du colonel Chabert, des trois mousquetaires et de Macbeth.
Le suspense reste entier jusqu’à la fin du roman libre d’interprétation.
Chaque page compte. Un roman dense, d’une lumière aveuglante qui mérite d’être relu.
Brigitte
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble