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Cameroun: Ernest Pekeuho, le président du BRIC dans la tourmente :: Cameroon

Publié le 12 novembre 2013 par 237online @237online

Après avoir remboursé la somme qu’il aurait escroquée à deux “militants”, le président du Bric vient d’être expulsé de l’immeuble qui abritait les bureaux du parti et lui servait à la fois, de lieu d’habitation.La vie n’est plus rose pour Ernest Pekeuho. Celui qui avait investi Esther Dang, ex DG de la société nationale d’investissement (SNI)à la présidentielle de 2011, n’a pas longtemps profité des 30 millions, qu’il aurait perçus lors de cette échéance électorale.

A peine, a-t-il retrouvé la liberté, après un court séjour dans les geôles de la police judiciaire de Bonanjo à Douala, que le président national du BRIC a été sommé, de quitter l’immeuble où étaient logés ses bureaux, et qui lui servait en même temps, de lieu d’habitation.
En effet, il y a quelques mois, une plainte pour escroquerie avait été déposée à la police judiciaire de Bonanjo, contre Ernest Pekeuho. D’après ces deux personnes, qui se sont présentées, comme étant des militants du BRIC, Ernest Pekeuhou leur aurait garanti un exil politique en Europe, contre bien attendu, des sommes sonnantes et trébuchantes.
L’Europe à tout prix
Les “deux militants” qui auraient déjà essuyé plusieurs échecs dans leur tentative d’obtenir un visa Schengen, vont finalement se tourner vers le président du Bric, qui leur fait la promesse de leur monter un dossier solide. Puisque, de par sa qualité de leader d’opinion, ce dernier disait être en mesure d’apporter les preuves, que les jours de ses “militants” étaient comptés au Cameroun. Cet argumentaire, leur offrant de facto, une possibilité de quitter le Cameroun comme des exilés politiques. Des centaines de mille seront donc déboursés au profit du “prési”. Sauf, que des jours, des semaines, et même des mois vont passer, sans aucune trace d’un dossier établi pour ces candidats à l’exil.
Refusant de se contenter des explications dépourvues de toute rationalité, que leur sert le président national du Bric, les infortunés vont se rappeler, qu’ils sont dans une république, qui, lorsqu’elle le souhaite, dit le droit. Ils iront donc, déposer une plainte contre sieur Pekeuho à la police judiciaire de Bonanjo, pour escroquerie et abus de confiance. Non sans réclamer, le remboursement de la somme qui leur est due.
De source bien introduite, la disgrâce de Pekeuhou serait partie de son refus de partager les 30 millions versés lors de la précédente présidentielle. Depuis ce temps, Esther Dang, transfuge du RDPC, toujours en courroux contre son président national, aurait, apprend-on, confié cette affaire au jugement du Très Haut. Selon la même source, c’est l’argent de la campagne qui lui aurait permit de s’acquérir un appartement luxueux au lieu dit Grand moulin à Déido. Lequel appartement abritait également les bureaux de sa formation politique. Par ailleurs, Ernest Pekeuho aurait profité de cet argent, pour organiser en toute quiétude ses noces, avec une franco camerounaise, vivant à l’étranger.
Vraisemblablement, Ernest Pekeuhou, s’apprêtait à rejoindre “sa moitié” en France. Mais pour cela, il avait besoin d’un statut d’exilé politique. Ce qui allait à coup sur, l’épargner des tracasseries administratives que subissent en général les immigrés. Il fallait donc associer à son dossier, celui de quelques “militants”, pour que cela sonne vrai. Mais, sur ce coup, la magie n’a pas marché.


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