L’apéro du chanteur, à la MJC Boby Lapointe, fin octobre, m’a permis de découvrir un groupe (au chant Ophélie, au clavier Florian , aux percussions Dogan) qui a fait forte impression sur le public.
La voix, d’abord, elle ne force pas, elle s’impose par sa douceur, sa sûreté, sa capacité à descendre et à monter, une forme d’assurance tranquille, dans un genre que je ne saurais définir : c’est de la chanson, oui, les conversations vont évoquer Sophie Hunger, Prince, mais nous sommes sans doute au-delà d’une simple influence, nous sommes déjà dans l’expression d’une personnalité qui progressera sans doute mais qui a trouvé une place particulière.
Le clavier qui l’accompagne ne fait pas que jouer pour souligner la voix, il s’y accorde, il la souligne parfois, il la soulève mais, surtout, il fait voler les notes comme dansent les étoiles dans la voie lactée. Dans ce ciel-là, la voix se sent bien, parfois nuage, parfois pluie, parfois chaleur d’un soleil rougeoyant.
Les percussions ajoutent leur course, leurs sons de terre frappée par les talons, leur tremblement d’impatience. Toutes sortes d’instruments sont utilisés, toutes sortes de peaux sont frappées, frottées, caressées, il ne s’agit pas uniquement de battre le rythme mais bien de faire parler ces tambours, vibrer ces tambourins, ces cymbales, sans excès, comme si la voix elle-même s’y déposait.
Et je suis resté devant ces trois-là, subjugué par le talent dont j’espère qu’il ne fera que croître.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble