Ahmed Madjour (PDGde la SNTA) : « La filière tabac a versé en fiscalité 80 milliards de dinars en 2012 »

D.R

Dans une ambiance conviviale, la Société Nationale des Tabacs et Allumettes, SNTA, a organisé dans la soirée du lundi à l'hôtel El Djazaïr une cérémonie commémorant   le 50e anniversaire de sa nationalisation en 1963. La cérémonie s’est déroulée en présence du président-directeur général de (SNTA), Ahmed Madjour, et  des professionnels du secteur. S’exprimant en marge de la cérémonie ce dernier, a relevé qu’« en 2012 la filière tabac a payé en fiscalité 80 milliards  de dinars ». Il dira dans ce sens que « la SNTA est parmi les plus importants pourvoyeurs de la trésorerie de l’Etat  et emploie plus de 4.000 travailleurs ». Aujourd’hui a-t-il dit « il s’agit de développer et de moderniser cet outil de production national important : 6,7 milliards de dinars sont injectés pour redéployer les activités urbaines en milieu industriel, affiner les technologies et les processus de production  et améliorer constamment sa production, en quantité et en qualité. » A une question relative à la fermeture des deux usines au niveau d’Oran et Mostaganem, il a répondu que vu le vieillissement de ces deux usines, qui ont des machines datant de plusieurs  années, à l’avancement de la technologie et au changement  des  marchés, il fallait donc avoir de nouvelles technologies et implanter d’autres usines dans des sites plus favorables. S’agissant les employés, il a indiqué qu’il y a ceux qui sont à la retraite et les autres seront reçu dans cette unité de cycle. Ahmed Madjour a annoncé l’installation d’une usine au niveau  de  Gué de Constantine, à Alger, mais qui recevra, a-t-il précisé, du matériel de l’ancienne usine située à Bab El Oued. Il a ensuite fait savoir que cette unité de fabrication au niveau de Bab El Oued sera fermée prochainement. Mettant l’accent sur la contrefaçon il a indiqué qu’ « il n’y a pas ce phénomène». Concernant l’exportation des cigarettes il a souligné qu’« actuellement on n’exporte pas. On doit tout d’abord satisfaire notre marché avant de penser à l’exportation». S’agissant du plan de développement et de modernisation il a indiqué que dans un environnement caractérisé par une forte concurrence, loyale et même déloyale (contrefaçon), cinq lignes supplémentaires de production modernes seront opérationnelles entre avril et juillet 2014 : affinage des technologies et des processus de fabrication, optimisation des capacités de l’entreprise et construction d’une nouvelle usine de cigarettes à Sig.

Makhlouf Ait Ziane

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