Arrow // Saison 2. Episode 6. Keep Your Enemies Closer.
Felicity - « What happens in Russia stays in Russia… even if it makes no sense »
Je ne sais pas si c’est l’absence de Laurel ou l’intrigue se déroulant en Russie qui fait que cet épisode était bien meilleur que ceux que l’on a pu voir précédemment cette saison mais je dois
avouer que j’ai été plutôt ravi. Il y a encore pas mal de défauts c’est certain, mais il y a aussi pas mal de bonnes choses. Il y avait quand même des scènes qui n’avaient pas nécessairement de
sens (comme l’indique le « even if it makes no sense » de Felicity) mais je crois que c’est aussi ce qui rend le tout beaucoup plus intéressant. L’introduction
d’Isabel Rochev, incarnée par Summer Glau, dans Arrow n’avait pas encore délivré ce que l’on devait attendre de sa part. Cet épisode permet de se concentrer sur
Isabel et de lui offrir une exposition de rêve. Même en embrassant Oliver. Disons que cette scène fonctionne très bien sur le monde, grâce à la spontanéité des deux personnages. Mais je ne pense
pas que cela serait une bonne idée que d’aller beaucoup plus loin là dessus. Je n’ai pas envie de voir Isabel et Olive ensemble. Ce serait gâcher leur potentiel des deux personnages
individuellement, et surtout Oliver.
Tout cet épisode débutait au détour d’une intrigue pourtant assez simpliste : Diggle découvre que Lyla est détenue dans une prison russe et Oliver va bien évidemment l’aider à la sortir de cet
enfer. Cela permet de booster un peu les scènes d’action de la série et d’offrir à celle-ci une ambiance de folle réussite. L’idée de mettre Diggle en avant cette semaine était excellente surtout
que Diggle est un bon personnage qui a déjà le bagage de la première saison. On avait déjà eu l’occasion d’en découvrir plus à son sujet et forcément quand il doit aller sauver la vie de son amie
Lyla, c’est en toute logique que Arrow aille dans cette direction. Certes, la série ne s’empêche pas d’y aller un peu fort sur les clichés russes mais ce n’est pas pour autant
une mauvaise chose. Notamment car sans forcément le vouloir cela permet d’ajouter un peu de second degré. C’est en tout cas comme ça que je l’ai ressenti. C’était plus léger qu’un épisode bourré
aux scènes d’action et à la testostérone. L’ajout d’Isabel est d’ailleurs une bonne idée dans cette histoire, permettant d’avoir plus de visages féminins (c’est presque ce qui manque parfois dans
Arrow).
Note : 7/10. En bref, du bon Arrow malgré quelques faiblesses ici et là.