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Blue Holocaust

Publié le 17 novembre 2013 par Olivier Walmacq

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genre: horreur, gore, trash (interdit aux - 16 ans)
année: 1979/1982
durée: 1h35

l'histoire: Lorsque sa fiancée meurt des suites d'un rituel vaudou, le monde de Franck s'écroule. Refusant d'y croire, il se sert de sa passion pour la taxidermie pour embaumer le corps de son amie et la garder auprès de lui. Ayant définitivement perdu tout contact avec la réalité, et aidé par une inquiétante gouvernante, Franck va alors chercher une nouvelle amie. Une femme qui l'acceptera, lui et le cadavre de son ancienne compagne. 

La critique d'Alice In Oliver:

Pour ceux qui auraient la chance de ne pas connaître Joe d'Amato, le cinéaste italien est surtout connu pour avoir signé des films érotiques et des films d'horreur. Parfois, Joe d'Amato a même mélangé les deux ! Que les choses soient claires: Joe d'Amato est surtout réputé pour être un "nanar man", capable des pires fumisteries. En l'état, Blue Holocaust n'est pas forcément la plus mauvaise livraison du réalisateur italien, même si ça reste tout de même assez mauvais.
Le film est sorti en Italie en 1979 et en France en 1982.

Blue Holocaust est également connu sous plusieurs noms. Il est donc possible de trouver ce film d'horreur sous les titres de Buio Omega, Beyond the Darkness, Buried Alive ou encore The Final Darkness. En France, Blue Holocaust a été interdit aux moins de 16 ans, mais dans certains pays, le film a écopé d'une interdiction aux moins de 18 ans.
C'est par exemple le cas en Italie et en Finlande. En Allemagne, le film est carrément interdit de projection.

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En même temps, Blue Holocaust est probablement l'un des tous premiers films d'horreur à aborder le thème de la nécrophilie. C'est une thématique qui reste tabou au cinéma. Rares sont les oeuvres cinématographiques à exploiter un tel sujet.
Nul doute que Blue Holocaust a probablement influencé le même Nekromantik, qui développera largement le sujet via un scénario particulièrement morbide. Inutile alors de préciser que Blue Holocaust ne s'adresse pas à tout le monde, donc à un public averti.

Aussi est-il nécessaire de rappeler les grandes lignes du scénario. Attention, SPOILERS ! Franck, riche héritier et taxidermiste vit seul dans un château avec Iris, sa gouvernante secrètement amoureuse de lui. Cette dernière, ne pouvant supporter l'amour que son patron porte à Anna, tue sa rivale avec l'aide d'une sorcière et de sa poupée vaudou.
Loin d'oublier sa jeune fiancée, le jeune homme décide de subtiliser son corps pour l'empailler et le garder avec lui. Plongeant petit à petit dans la folie, il décide de trouver une remplaçante à sa défunte qui l'accepterait lui et les restes de son amie, les tuant, avec l'aide de sa gouvernante qui espère encore l'amour, lorsqu'il s'aperçoit qu'elles ne peuvent supporter la proximité du cadavre.

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Au niveau de la mise en scène et de la réalisation, Joe d'Amato est fidèle à lui-même. Clairement, le cinéaste ne nous épargne rien et signe plusieurs séquences de tripailles à grand coup de bistouri et d'exactions en tout genre. Evidemment, le réalisateur rajoute aussi quelques séquences érotiques dont il a le secret, tout en y rajoutant une ambiance morbide.
Difficile de ne pas être écoeuré lorsque le héros fait l'amour avec une jeune femme à côté du cadavre de sa fiancée.

Pourtant, malgré son côté trash et atypique, Blue Holocaust n'est qu'un petit navet. La faute revient à des effets spéciaux et à des maquillages pas toujours folichons. Ensuite, l'interprétation est loin d'être irréprochable. Enfin, la pseudo romance entre le héros principal et la gouvernante ne présente aucun intérêt. Au final, cela fait tout de même beaucoup de défauts.
A la rigueur, les amateurs de curiosités et du cinéma trash pourront éventuellement apprécier ce film étrange et limite inclassable. Toutefois, dans le même genre, on leur conseillera davantage Nekromantik.

Note: 06/20
Note naveteuse: 11/20


BLUE HOLOCAUST ( Buio Omega ) - Joe D'Amato... par PARKOVSKI


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