Chicago Fire // Saison 2. Episode 6. Joyriding.
Quand je vois Chicago Fire, je me dis qu’il manque juste un petit truc à cette série. Un petit truc qui pourrait la rendre encore plus exceptionnelle. C’est en tout cas ce que je
ressens et c’est dommage car il y avait pas mal de jolis moment sans « Joyriding » tout de même. Notamment Kelly qui va venir en aide à ce jeune garçon qu’il ne peut
pas bouger et qui a l’artère du bras sectionnée. Cette histoire va permettre de lier Kelly avec un jeune garçon. On sent le côté paternel chez Kelly qui ressort et je dois avouer que j’ai trouvé
ça vraiment touchant. Mais pas autant que j’aurais voulu que cela soit touchant. Chicago Fire parvient à faire quelque chose malgré tout avec cette intrigue. L’histoire de ce
jeune garçon qui ne voulait que s’amuser est tout de même terrible mais cela permet aussi de véhiculer une petite morale bien pensée. Le fait qu’il faut toujours faire attention à ce que les
enfants ne soient pas sans surveillance, surtout à son âge (même si l’envie de faire des bêtises est toujours plus grande que toute, je sais très bien car tout le monde fait des bêtises quand il
est enfant mais je n’ai jamais tenté de monter dans un tractopelle avant de m’amuser avec).
Pendant ce temps, Mouch va avoir une petite déconvenue. L’histoire de Mouch cette saison était plutôt sympathique (enfin, en tout cas vu comme c’était présenté) même si cela n’a pas vraiment été
poussé. En tout cas, je regrette que Chicago Fire ne soit pas aller plus loin, peut-être en cherchant à lui apporter un peu de bonheur avec cette aventure. Le message finale était un peu trop
pathos à mon goût. Mais bon, c’est du Chicago Fire et je pense que la série fait de vente de choses sans trop réfléchir au trop plein de pathos. La démission de Boden est assez
touchante tout de même et ce même si je ne suis pas un grand fan du personnage. Disons que Boden n’a jamais su être à sa place dans la série. Il aurait pu être quelqu’un de beaucoup plus
important et il a fallu attendre le début de saison et son combat pour que la Station 51 survive afin qu’il prenne enfin une place intéressante dans la série. Mis à part l’intrigue de Kelly, j’ai
beaucoup aimé l’histoire de Casey qui prépare la caserne au jeune fils d’Heather. C’était un très joli moment qui m’a touché (sans me faire verser de larmes malheureusement non plus).
Casey - « It’s okay to cry here, I have »
Le feu à Game Day va conduire la police à se demander si ce n’est pas Otis, Hermann ou Dawson. Je dois avouer que cet incendie est plus qu’étrange mais qu’il ne parvient pas forcément à devenir quelque chose d’intéressant. Le fait que cela soit Arthur le responsable m’a un peu déçu, cependant j’ai bien aimé que Dawson rompt avec Jay. Ce dernier n’était pas fait pour elle. Surtout vu comment il s’y est pris. Toute cette histoire va permettre d’ajouter Jay au spin-off Chicago P.D. Du coup, maintenant je me demande légèrement comment Chicago Fire peut évoluer surtout que la plupart des intrigues mises en place depuis le début de la saison sont déjà terminées. Il n’y a pas d’autres grandes intrigues mises en place pour le moment. Cet épisode fait presque office de transition, injectant beaucoup de moments particulièrement touchants avec Casey et Kelly. Et en plus de ça les deux sont centrés sur des enfants. Un choix judicieux.
Note : 5.5/10. En bref, un épisode touchant mais il manque un grain de sel.