Magazine Culture

L’entreprise, un emboîtement comme un autre

Publié le 19 novembre 2013 par Rbranche @RobertBranche
Les tribus animales : l’action incertaine (3)L’ENTREPRISE, UN EMBOÎTEMENT COMME UN AUTRE Septième commentaire sur l’entreprise : Des tribus sociales surpuissantes« On voit mal comment des interactions neuronales pourraient être considérées comme responsables d'un crime ou d'un bienfait, apprécié comme tel et jugé par d'autres interactions neuronales » (1)  L’entreprise est à l’homme ce que la fourmilière à la fourmi : c’est une structure collective et articulée, qui acquiert des propriétés qui n’existent pas au niveau individuel. Comme pour les sociétés animales, l’existence de l’entreprise en tant qu’emboîtement, repose sur l’émergence de ces nouvelles propriétés et sur des échanges informationnels entre ses composantes.Plus l’entreprise est grande, plus son organisation est complexe, et plus l’écart est grand entre les capacités individuelles et les performances collectives. Cette remarque s’applique aussi à toutes les organisations collectives, associatives ou politiques.L’ENTREPRISE, UN EMBOÎTEMENT COMME UN AUTREMais il y a plus : les entreprises s’articulent également entre elles, et tissent des relations symbiotiques. Quel que soit le rapport de force apparent, une grande entreprise n’est rien sans ses sous-traitants et ses fournisseurs. De même, nos organisations politiques sont de plus en plus interdépendantes.De proche en proche, sans l’avoir voulu, sans nous en être rendu compte, nous sommes entrés dans le Neuromonde, un monde tissé de connexions fines et multiples, doté de propriétés qui dépassent chacune de ses composantes.(1) Henri Atlan, A tort et à raison, p.105(extrait des Radeaux de feu)

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Rbranche 2202 partages Voir son profil
Voir son blog