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Stephen King, le Grand Rex et moi

Par Elosya @elosyaviavia

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Bon, j’en ai parlé sur le blog, mais j’ai ESSAYE de ne pas être trop obsessionnelle là dessus.

Et c’est pas faute d’y avoir pensé 36 fois (au bas mot) depuis 2 mois.

Parce que samedi 16 novembre, j’ai vu Stephen King en chair et en os.

Quelques jours avant, ça commençait à monter. D’un point de vue conversationnel, j’en parle à mes proches et au boulot avec insistance, j’ai les yeux qui brillent et j’ai du mal à contenir mon hystérie excitation.

Le jour même, je me sens toute chose, j’ai des petits guili-guilis dans le bide. J’imagine ce que ça va donner. Je me demande où est ce que l’on arrivera à se placer dans la salle (2500 billets vendus en un placement libre). Je me demande si ce sera bien une masterclass, la durée, comment ça va se passer.

Ma pote Chacha vient à la maison, on prend des forces en mangeant un bon plat de pâtes accompagnés de poivrons grillés, on se couvre (j’ai fait péter le damart, c’est vous dire) et on se met en route.

25 min plus tard, on est devant le Grand rex. On se met dans la queue qui n’est pas encore trop grande. Il est 16h15, on se dit qu’on pourra rentrer vers 19h30. Et c’est parti pour 3 heures d’attente dans le froid parisien. En dehors de cette fraîcheur, ce fut un moment très sympa. On a échangé avec la maman et sa fille qui étaient juste devant nous. Il y avait les Belges derrière nous qui parlaient du livre qu’ils préféraient chez l’auteur. Moi et ma pote aussi, du coup, on s’est demandé lequel on adorait. Il y avait un gros magasin de bonbons juste à côté et nos yeux se retrouvaient immanquablement à regarder avec envie les friandises (hein Chacha

;-)
). Puis une amie est arrivée avec sa maman. Deux grandes fans aussi. Elles ont gardé la place pendant que moi et ma pote avons fait un arrêt morfale et pipi au Mcdo d’à côté.

19h25 ouverture des portes, on récupère un livre à l’entrée (le dernier livre de S.King "Docteur Sleep" était offert à chacun des spectateurs). On regarde tout de suite si on a récupéré un exemplaire avec signature (100 exemplaires étaient dédicacés et donnés de manière aléatoire). Pour ma part, non. On s’installe, on a de bonnes places en milieu de salle au niveau de la scène et on attend.

Après une présentation de l’évènement par un gars de Canal, Stephen King arrive.

C’est difficile pour moi de vous décrire ce que j’ai ressenti. Quand il est arrivé sur scène, je me suis sentie très touchée, très émue. Bah oui c’est quand même l’auteur que je suis depuis mes 12 ans et dont les livres m’ont fait autant pleurer, que réfléchir. Rire parfois. Frémir, souvent. La masterclass a duré 1h30. Stephen King comment il était ?

Drôle, très simple dans l’attitude et dans les fringues. Il a fait des blagues, on aurait dit un môme. Il plaisantait avec le traducteur, le présentateur. L’auteur Maxime Chattam est également venu poser des questions. Il semblait un petit peu intimidé, ce que je comprends. Puis il y a eu les questions faites par le public.

J’ai levé le bras avec force et conviction, mais je n’ai pas été sélectionnée pour poser ma question. Et pour être honnête, j’ai trouvé certaines questions pas top car elles étaient un peu trop orientées sur le rapport entre ses œuvres et le ciné. J’aurais préféré des questions portant sur sa manière d’écrire, ses livres, ses idées, son rapport à la peur, aux fantômes, aux monstres et à l’humain. J’aurais bien voulu lui poser la mienne, mais bon une prochaine fois peut-être

:-)
.

A la fin, il a lu de sa grande voix, les deux premières pages du livre. Puis une standing ovation et il est parti.

Moi je suis restée assise un moment, je me sentais tellement bien de ce moment, d’avoir vu l’auteur en chair et en os. Surtout qu’en 20 ans, je n’aurais jamais pensé que ça se produirait (en près de 40 ans de carrière, c’est sa première venue en France).

Une ado qui était là, a dit que pour elle c’était le plus beau jour de sa vie.

J’ai trouvé ça touchant.

Bon c’était pas le plus beau jour de ma vie.

Bon.

Mais.

Disons que ce fut un moment précieux inoubliable qui me donne le sourire d’une gamine de 12 ans à chaque fois que j’y pense.

Ce sera le cas pour longtemps, je suis sûre.


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