DES PETITS RIENS
Sixième tome des Petits riens de Lewis Trondheim, Deux ou Trois mois d’éternité, continue sur sa lignée autobiographique. L’auteur se balade sur un pont de Brooklyn bâché de plastique pour cause de travaux. Il constate qu’un énergumène y a écrit son nom et l’année tout ça pour un moment d’éternité plus ou moins long suivant la pluie.
Trondheim met ainsi son quotidien en perspective en partant à chaque fois d’un fait anodin dont il est le témoin ou l’instigateur. Il créé ainsi des planches aux allures philosophiques et jamais dénuées de cynisme. Il fait surtout preuve d’un grand sens de l’observation en ne laissant rien passer. La vie de famille, professionnelle, la nostalgie, les vacances, tout y prend vie d’une manière inédite et pleine d’autodérision.
Il rend tout ces petits riens extrêmement intéressants ce qui n’est pas une mince affaire. A travers ses expériences qui lui sont pourtant propres, l’auteur, au final, parvient à parler de tout le monde.
Les Petits riens de Lewis Trondheim – Tome 6 – Deux ou trois mois d’éternité de Lewis Trondheim
Ed. Delcourt / Collection Shampoing / Déjà disponible en librairies