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L’industrie du narguilé

Publié le 21 novembre 2013 par Edelit @TransacEDHEC

Si vous n’avez jamais goutté à la douceur de la fumée d’une chicha contre votre palais, vous en avez forcément entendu parlé. Le narguilé existe depuis fort longtemps, environ 1320 pour les premiers prototypes et représente aujourd’hui un marché de plus d’un demi-milliard de dollars dans le monde avec plus de 100 millions de consommateurs.

Un marché en pleine croissance

Nous sommes dans une époque où les cultures se mélangent et où il est de bon goût de s’ouvrir sur le monde qui nous entoure. Les fabricants de chicha l’ont bien compris et se sont engouffrés dans la brèche en lançant une campagne marketing assez poussée, notamment sur le web mais surtout en proposant une offre très variée, surfant sur la mode de la personnalisation, poussant la customisation à son paroxysme : tuyaux en verre, silicones alimentaires afin de ne pas retenir le gout, des vases personnalisables, etc. Autant d’accessoires qui poussent à la consommation. De nombreux sites internet permettent aujourd’hui d’accéder à une offre opulente et diversifiée. De plus, les façons de fumer sont infinies, par exemple il est possible d’utiliser les fruits comme un accessoire à chicha rendant possible les mélanges les plus exotiques et les prouesses les plus folles.

Un produit à fort potentiel

Parlons maintenant de l’évolution de notre bonne fumette : nous sommes loin des pots en terre cuites reliés avec une branche de roseau faisant office de tuyau. Aujourd’hui, une chicha aurait tout à fait sa place dans le labo de Walter White. Est-ce bien ou est-ce mal ? Laissons ce débat aux puristes. Cependant le résultat est sans équivoque : design raffiné, qualité de glisse stupéfiante et plaisir amplifié. Une fois encore ces produits hauts de gamme vendus assez chers visent à propulser le narguilé comme un bien de luxe. Plusieurs chichas de  luxe ont ainsi vu le jour au cours des dernières années comme les produits de la marque Méduse qui atteignent la somme de 1000 euros ; ciblant une classe sociale plus aisée et prête à mettre le prix pour posséder ces véritables œuvres d’art.

Une nouvelle façon de partager

Malgré l’évolution du modèle, le concept reste le même : se détendre entre amis. Depuis la loi Evin, il est impossible de se retrouver à l’intérieur, un jour de tempête hivernale, et de partager un café ou un thé en respirant de la nicotine et du CO2. C’est là que les bars à chicha s’imposent en proposant une ambiance chaleureuse, une pièce bien chauffée à l’ambiance tamisée, discrète, confortable, qui encourage au dialogue et au partage. Car si le narguilé est indéniablement un plaisir pour les fumeurs, que serait-il sans le partage ? Une chicha se fume à plusieurs, elle laisse les soucis se fondre dans la fumée. On dit même qu’une bonne menthe sucrée pourrait réunir un catalan et un madrilène lors d’un classico Barça-Réal.

Cette industrie vend du plaisir et du lien social, et ce d’une manière très classe, elle donne au fait de fumer un côté moderne et voluptueux. C’est un marché en pleine évolution, on peut voir sur la toile les nouvelles prouesses techniques réalisées par des passionnés. Tout cela explique l’évolution de la consommation actuelle et les sommes dépensées.

LSD, pour vous servir


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