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François Chérèque, inspecteur général des affaires sociales

Publié le 21 novembre 2013 par Halleyjc

Il répétait à l'envi qu'on ne le verrait jamais assumer une fonction politique. Pourtant, le voilà, lui, ancien secrétaire général de la CFDT, récemment intronisé inspecteur général des affaires sociales, nommé lundi par Jean-Marc Ayrault superviseur du plan quinquennal de lutte contre la pauvreté. Il évaluera la pertinence des aides dévolues aux 4,7 millions de Français qui vivent avec moins de 803 euros par mois. Principales mesures : relèvement de 10 % du RSA d'ici à 2017, hausse du plafond de la CMU complémentaire (750 000 nouveaux bénéficiaires), allongement à 12 mois de la durée moyenne des contrats aidés... Ce plan, financé par des redéploiements budgétaires, coûtera 2,5 milliards d'euros par an à partir de 2017. Sa nomination fait déjà grincer des dents du côté des syndicats. "Cela ne donne pas une image d'indépendance syndicale", a critiqué Jean-Claude Mailly (Force ouvrière).

Rattaché à l'IGAS (Inspection générale des affaires sociales), l'un des corps administratifs les plus prestigieux, François Chérèque percevra 7 257,55 euros net par mois (primes et indemnités incluses). La CDFT, qu'il a quittée en novembre dernier, lui versait un salaire de 4 500 euros net par mois sur 13 mois. L'ex-leader syndical, âgé de 56 ans, est aussi depuis peu président du think tank Terra Nova - qui ne lui verse aucun salaire. François Chérèque se plaît en cumulard...

 Ce brave Chérèque enfin récompensé !...

Le gouvernement lui a trouvé un emploi avec forte rétribution (10333€/mois). Il pourra oublier les syndiqués qui (avec les subventions de l'état), l'ont fait vivre pendant des années !

François Chérèque, 56 ans, ex-secrétaire général de la CFDT, a été nommé en Conseil des ministres Inspecteur général des affaires sociales, dès le mois de janvier.

Ça sert d’avoir appelé à voter Hollande !!

Avec un statut privilégié, une très haute rémunération et aucune responsabilité réelle, le brave Chérèque s’est donc vu récompensé avec reconnaissance par le Président normal, lequel n’est jamais ingrat pour offrir des postes, placer les copains, créer des commissions s’il le faut à cet effet, et distribuer l’argent des contribuables à ses amis.

Déjà le père de François Chérèque, Jacques Chérèque (à l’origine ouvrier syndiqué) avait été nommé Préfet par François Mitterrand. Aujourd’hui, papa Chérèque bénéficie encore d’une retraite plus que confortable > 6 000 € qui laisse rêveur le Français moyen… Avec le socialisme, ses exigences de solidarité nationale, ses donneurs de leçons de morale et ses dirigeants prétendus « irréprochables », l’époque des cadeaux et des prébendes perdure avec succès dans notre France… sans hypocrisie, car tout est officiel ! 


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