La nuit s’achève
les mourants ont résisté
renaître un seul jour
–
Beau livre lâché
ces étoiles sur l’eau vivante
joyau de la mer
–
L’oubli des fantômes -
sur un chemin de nuages
et de neige fraîche
–
L’écho de la neige
c’est le souffle de l’aimée
sur ma tempe nue
–
Maison du silence
qu’un vieil homme seul visite -
chaque jour une rose
–
Vieux pont effondré
la chance reste en chemin
face au fleuve en crue
–
Deux papillons blancs
applaudissent la lumière
vive chair du jour
Hubert HADDAD, Les Haikus du peintre d’éventail, Zulma, 2013
Quelques haikus en attendant un avis construit (ou pas…) sur le roman
Classé dans:Des Mots en Poésie Tagged: haïkus, Hubert Haddad, Zulma