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BACK IN THE DAYS ! Rencontre avec Aurélien DAÏTRO…

Par Tnpdb @michelpop

photo1Bonjour, comme convenu, je vous présente le premier volet de ma série de rencontres avec "des gens" de la scène Emo Punk des années 2000. Ouais, des gens qui ont compté à leur manière, musicalement et humainement.

Aurélien de DAÏTRO avec qui j’entretiens une chouette relation a accepté d’être le premier à répondre à mes petites questions. Le temps d’une interview, on refait le monde autour des groupes Emo, du FC SOCHAUX et de Besançon.

Souvenirs souvenirs…

Salut Aurélien. Tout d’abord que deviens-tu ?

Salut et merci d’avoir pensé à moi pour cette interview. Aujourd’hui j’ai 34 ans et j’habite à Besançon. Je suis infirmier depuis 2 ans maintenant et je travaille au CHU de Besançon dans le service de réanimation médicale. Je m’occupe de personnes qui ont fait un arrêt cardiaque, un choc septique (infection massive), ou n’importe quelle défaillance organique sévère mettant le pronostic vital en jeu.

Besançon honnêtement ça craint pas un peu la pisse de vieux et l’ennui qui guète le bon gros fait divers ?

On a notre lot de fait divers comme tout le monde, le dernier en date est plutôt marrant d’ailleurs et je me permets de te le raconter : Un couple avait envie de pimenter leurs ébats et ont décidé de faire dans le triolisme. Ils sont partis en chasse en ville et ont ramenés un jeune homme chez eux… Jusqu’ici tout se passe bien sauf que, le mari change d’avis une fois les hostilités entamés, s’énerve et demande au jeune homme de partir. Sa femme n’était pas d’accord et a décidé de solutionner le problème en poignardant son mari à plusieurs reprise… A Besançon, on sait s’amuser. Plus sérieusement, c’est une ville sympa. Une vieille ville Gallo-romaine dont les fortifications sont classées au patrimoine de l’humanité, y’a plein de jeunes, on y fait plein de musique même si ça manque de lieux pour jouer. Le gros bémol c’est qu’en hiver, il y fait SUPER froid.

En parlant musique, as-tu encore une activité quelconque ?

Je viens de remonter un groupe avec Stéphane, l’ancien batteur avec qui j’ai joué dans GANTZ et deux autres potes qui jouent dans un groupe Bisontin qui s’appelle I WAS A COSMONAUT HERO. Mais avant ça j’avais un peu lâché la musique du fait de la reprise de mes études et de la mise en sommeil de DAÏTRO ainsi que la création de BÂTON ROUGE (BÂTON ROUGE = DAÏTRO-moi).

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As-tu encore un regard sur la scène emo punk d’aujourd’hui ?

Malheureusement j’ai l’impression d’avoir un train de retard. Comme je te le disais avant, j’ai un peu perdu de vue la musique à cause de l’école d’infirmier et le retard que j’ai accumulé me semble impossible à rattraper. Parfois quand je discute avec des gens qui sont restés connectés à la scène je me sens un peu perdu. Bien sûr je suis au courant des groupes nouveaux ou anciens formés par des gens que je connais bien mais hormis ceux-là, j’ai l’impression d’avoir vraiment sauté un chapitre et c’est parfois frustrant. J’ai un peu l’impression d’avoir participé à quelque chose et de m’en être désintéressé de manière brutale sans en avoir fait véritablement le choix. Mais bon ! j’ai bien l’intention de m’y remettre sérieusement.

On se sent vieux non ?

Complètement ! Je me souviens quand j’ai commencé à faire de la musique j’avais à peine 21 ans et lorsque je voyais des groupes composés d’au moins un ou deux trentenaires je me disais : « Putain !!! c’est des vieux de la vieille ! Comment ils font pour faire ça à leur âge ? ». J’étais vachement impressionné par le fait que des mecs de plus de 30 ans étaient encore motivés pour faire de la musique et faire des tournées DIY parce que c’est pas toujours évident et, à l’époque, je n’imaginais pas que la longévité dans la scène punk DIY pouvait surpassé la petite trentaine. Aujourd’hui je me sens prêt à repartir pour encore 10 ans si mon corps me le permet.

Ils deviennent quoi les autres du groupe ?

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Julien, Gwen, Benoit et Samuel jouent ensemble dans BÂTON ROUGE. Benoit joue de la batterie dans ANCREavec Arnaud et Simon de SED NON SATIATA. Gwen joue dans TORINO avec Rogue (ex HK) entre autres. Sinon Julien et Gwen ont joué dans 12XU avec Hugues que tu connais bien mais ils ont arrêtés il y a quelques temps après de très bon disques et de belles tournées.

Gardes-tu des relations avec des gens de la scène ?

Bien sûr, mais sur Besançon essentiellement. Je n’ai plus la chance d’avoir beaucoup de temps libre comme à une certaine époque, ce qui fait que j’ai perdu de vue pas mal de mes amis Lyonnais. Sinon je suis toujours en contact avec toute la clique Varoise de BOKA/GRAND DÉTOUR/CHILD MEADOWS parce que Pierre qui joue dans ces trois groupes est un de mes plus vieux amis et on se voit encore régulièrement.

Si tu devais te souvenir de 2 faits marquants dans la vie de DAÏTRO, le pire et le meilleur ?

Le meilleur, pour moi, serait la tournée avec AMPERE aux Etats-Unis en été 2007. Ca été nos premiers House show/Basement show, on a joué devant beaucoup de monde, les gens étaient souvent très enthousiastes devant DAÏTRO et on a joué avec des groupes qui nous faisaient rêver. C’était trois semaines sur un petit nuage. Le pire c’est lors du « Balkan tour » en 2008 ou Samuel est tombé sérieusement malade. Il a absolument tenu à continuer la tournée alors qu’on était en plein milieu, on ne savait pas ce qu’il avait et il n’arrivait pas à se soigner. On étais perdu au milieu de a Bulgarie, un dimanche a essayer d’expliquer à une pharmacie de garde les symptômes afin qu’il nous trouve de quoi le soulager. On est ressortis avec une bouteille de bain de bouche, c’était pathétique. Au final, en Hongrie, on a trouvé un mec qui parlait très bien français et qui nous a amenés dans un dispensaire pour qu’il puisse voir un médecin. Le reste de l’histoire ne m’appartiens pas et je ne me permettrais pas de la raconter mais c’est vraiment le pire souvenir qu’on puisse avoir.

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En tout DAÏTRO c’est combien de disques ?

En tout c’est 13 sorties différentes qui se divisent comme ça : 2 albums, 1 EP en deux versions différentes sorties à plusieurs années d’intervalles, 2 singles 7 pouces 4 split (AMPERE, SED NON SATIATA, RAEIN et LHASA) 3 discographies, 1cd, 1vinyl, 1K7.

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Combien de concerts ?

DAÏTRO a fait 172 concerts mais je n’ai intégré le groupe qu’en cours de route donc je n’en ai fait que 135. C’est quand même un joli score non ?

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 Un peu ouais, et combien de pays ?

Dans l’ordre : France, Suisse, Allemagne, Suède, Danemark, Pays-Bas, Italie, Espagne, Angleterre, Ecosse, Japon, USA, Islande, Belgique, Pologne, République Tchèque, Slovénie, Croatie, Serbie, Macédoine, Grèce, Turquie, Bulgarie, Roumanie et Hongrie.

Votre meilleure tournée ?

Meilleure tournée, meilleur souvenir. USA2007 PAPA !!!! C’était comme la dernière date. La dernière date c’était celle ou tu devais venir mais tu n’est jamais venu. Le 19 mai 2012 @Dynamo à Toulouse avec SED NON SATIATA et AGHAST. C’était un concert incroyable. La salle était bondée, les gens connaissaient et chantaient les paroles. Certaines personnes avaient fait le voyage en avion pour venir nous voir et ils ont bien fait parce que ce concert n’était pas censé être le dernier. On était supposés jouer encore deux fois en juillet au Kafé kult à Munich et au Fluff fest mais Benoit ( le batteur ) s’est cassé la main 2 semaines avant les dates… C’est un peu dommage mais on s’est dit que c’était un signe du destin et qu’on arrêtait les frais ici. Ca devenait trop compliqué d’accorder nos emplois du temps même pour deux dates alors t’imagines pour enregistrer un disque ou partir en tournée. Une petite vidéo du concert :

http://www.youtube.com/watch?v=yP8OGb_AG3Y

Sans prétention de ta part, quels seraient les 3 titres du groupe qui ont le plus de valeur à tes yeux ?

Le premier ce serait « Laissez vivre les squelettes » parce que c’est le titre phare de notre discographie, qu’il est à lui seul une bonne image de la musique de DAÏTRO même si elle est beaucoup plus complexe que ça. C’est difficile à expliquer mais c’est vraiment un titre efficace et s’il fait partie des titres préférés des gens qui nous écoutaient, je ne suis pas différent. Le deuxième c’est sur le même album mais pour une raison complètement différentes. Il s’appelle les « Orbites en éveil ». Ce titre n’avait pas de texte 1h avant d’être enregistrés et je ne trouvais rien à écrire. Avant de commencer mes prises du matin , j’ai demandé à Gwen de me filer un coup de main et il a bien sûr accepter, il m’a donné le titre et après il est parti acheter des clopes en me disant qu’on s’y mettrait à son retour. Lorsqu’il est revenu du bureau de tabac, j’avais terminé d’écrire le texte. Tout était venu à partir du titre en un seul jet, sans que je fasse aucune correction. J’ai pris ma feuille, je suis rentré dans la cabine, j’ai écouté le morceau une ou deux fois et je me suis lancé. En deux prises le morceau était dans la boite. En plus ce morceau a une tonalité vraiment émotionnelle qui me touche. Le troisième c’est le morceau du split avec AMPERE, « La substance et la matière ». C’est un morceau que je n’ai pas écrit mais julien a sorti un texte superbe avec un petit hommage au groupe de rap LA RUMEUR. Ce morceau je l’aime parce que musicalement je le trouve génial. Il est rempli d’une énergie qui me touche et me rend dingue à chaque fois que je l’écoute. Je l’aime aussi parce qu’il a une histoire qui, quand j’y pense, expliquerai pourquoi il me rend dingue. Ce morceau, on l’a enregistré au Luxembourg avec flappi (ex SESIDERATA). Dan et Hugues de HYACINTHE étaient présents aussi pour faire des chœurs. L’enregistrement des instruments terminés, mon tour arrive. Je commence mes prises mais julien n’était pas enthousiasmé, il trouvait que ça sonnait trop screamo. Je refais une troisième ou quatrième prise (je faisais le morceau en entier à chaque fois) et là, c’est la bonne. Je retourne vers les autres, flappi est sur sa console en train de fignoler deux trois trucs pendant qu’on discute à côté de lui et là …..oups. Flappi me demande de venir à côté de lui parce qu’il a fait une connerie. Il a tout décalé ma prise de chant par rapport aux restes et il veut tout recaler phrase par phrase. Je m’assois a côté de lui et au bout de 20 minutes et seulement 4 phrases de recalés j’étais un peu saoulé. J’ai dit a flappi de laissé tomber son truc de recalage et que j’allais la refaire, ça irait beaucoup plus vite. Je suis retourné dans la cabine, mis le casque et fait ma meilleur prise de la journée, probablement parce que j’étais super énervé…

Globalement, comment définirais-tu l’approche de ton écriture ?

Je ne suis pas sûr de le savoir moi-même et je n’y jamais vraiment réfléchi. J’ai l’impression que ce que j’écrivais était souvent influencé par les lectures que j’avais à ce moment précis et l’état d’esprit dans lequel je me trouvais. Je me souviens qu’à une certaine époque, Seb (PUREPAINSUGAR) m’avait dit qu’il trouvait mon écriture trop « moyenâgeuse ». Honnêtement, je sais pas vraiment ce que cela voulait dire mais je me souviens m’être dit que j’allais essayer d’écrire différemment, d’être moins métaphorique et d’adopter un style plus direct et j’ai pas l’impression d’y être vraiment parvenu. Dans DAÏTRO, je n’étais pas le seul à écrire les textes, julien en écrivait une partie aussi et je trouve que la différence est flagrante entre les deux styles. Julien a vraiment ce côté « punk » dans sa manière d’écrire que je n’ai jamais réussi à avoir malgré les efforts que j’ai fourni pour harmoniser un peu l’ensemble. Là qu’on semble être posés avec nos âges qui avancent lentement mais surement.

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As-tu eu l’impression d’être une sorte de « privilégié » ? D’avoir apporté ta pierre à l’édifice du « punk » français ?

Oui, je me considère comme un privilégié. Aussi bien en tant que spectateur qu’acteur de la scène. Je pense qu’on a eu beaucoup de chance entre 2000 et 2010. Il y a énormément de groupes de tous les pays du monde qui faisaient des tournées en Europe. Une a deux fois par semaines il y avait des concerts avec des groupes super intéressants, on rencontrait plein de monde qu’on revoyait deux mois plus tard parce qu’il jouait avec leur autre groupe ou parce qu’il conduisait tel groupe en tournée ou qu’il faisait le merch’ pour tel autre groupe. J’ai l’impression aussi que c’était un peu plus simple de tourner à l’époque qu’aujourd’hui, mais j’ai peut-être tort. Ca fait 4 ans que je suis sur la touche et j’ai probablement perdu le contact avec tout ça. En ce qui concerne l’histoire d’apporter une pierre à l’édifice, j’ai la prétention de croire que tous les gens qui ont joué dans un groupe, organisé un concert ou simplement payé une place ou acheté un disque ont apportés leur pierre à l’édifice du « punk ». C’est peut-être naïf comme raisonnement mais, en tant que groupe, on est rien si personne ne nous écoute, on est rien si personne ne nous aide à sortir nos disque, on est rien si personne ne nous organise de concert…. On est tous là, on a tous notre rôle à jouer et on participe tous selon nos moyens et selon nos compétences.

Es-tu nostalgique de cette période ?

Pour l’instant oui, mais j’espère que le fait de remonter un groupe va me faire regarder un peu plus souvent devant moi plutôt que derrière. Malgré tout, je sais que ce que j’ai vécu avec DAÏTRO je ne le revivrai jamais avec un autre groupe. J’ai eu beaucoup de chance de faire tout ça et surtout de le faire avec eux.

Les 3 disques qui t’auront marqué ?

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« Imprint » de VISION OF DISORDER. J’étais au lycée à l’époque c’est la première fois que j’entendais ce genre de son. C’était métal mais pas seulement il y avait ce truc en plus que je ne connaissais pas et qui m’excitait à mort. J’avais 17 ou 18 ans à l’époque et à chaque fois que j’écoutais ma k7 de VOD, j’avais envie d’être à leur place, de faire de la musique, de jouer dans un groupe de Hardcore.

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«Chaos is me » de ORCHID. C’est pas un disque que j’adore mais il m’a marqué et aura marqué l’histoire du groupe dans lequel je jouais à l’époque : GANTZ. On avait sorti un EP d’une qualité discutable, fait deux petites tournées et on se sentait en bout de courses. C’est là que j’ai commencé à écouter ORCHID et je me disais que c’était ce chemin là qu’on devait explorer sauf que notre batteur à l’époque était trop mauvais pour envisager ce genre de changement. On l’a tanné pendant des semaines pour qu’il essaye d’étoffer son jeu mais il n’en avais ni l’envie ni la capacité. Au final il a décidé de partir et on a trouvé un autre batteur qui pouvait assumer ce qu’on voulait faire.

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« Emergency numbers » de MAJORITY RULECelui-ci c’est juste mon disque préféré. J’adore ce groupe, j’adore leur musique. Ils ont un côté emo/screamo post rock et démoniaque le tout savamment mélangé. J’ai du mal à expliquer pourquoi j’aime ce groupe à ce point mais je pense que c’est un des groupes les plus sous-estimés de cette période (2000-2005). Pendant que certains se paluchaient sur PG99, il y avait ce groupe génial qui faisait une musique bien meilleure et avec beaucoup moins de prétention.

Si on monte un groupe tous le deux ? On fait quel type de son ? Et avec qui comme Line Up ?

On fait de l’emo à la TWELVE HOUR TURN, un emo typés mid90’s/early 00’s. un peu comme le faisait YAGE, tu vois le truc ? Je chante, tu joues de la guitare. Ca c’est fait. Pour le batteur j’hésite entre deux. Benoit le batteur de DAÏTRO parce que c’est un excellent batteur avec un niveau hyper élevé et un feeling dans la composition qui m’a toujours impressionné. Sinon je pensais au batteur de FORSTELLA FORD. Je les avais vu à Besançon en 2001 et le batteur avait une manière de jouer qui m’avait vraiment scotché. Il était précis et il frappait hyper fort. A voir c’était très impressionnant. Le type allait chercher ses coups de cymbales jusque derrière la tête. C’était complètement dingue. A la basse, je verrais bien mon pote Pierre qui joue dans BOKA, GRAND DÉTOUR et CHILD MEADOW parce que c’est mon pote et que l’amitié dans un groupe c’est aussi important que le niveau de leurs membres. En plus c’est un bon bassiste et un mec super rigolo avec plein de bonnes idées. En deuxième guitare j’aurais bien pris Will Killingsworth, le guitariste de ORCHID/AMPERE/BUCKET FULL OF TEETH (et bien d’autres) mais je suis pas sur que le style lui corresponde. Après réflexion je choisirais Sean Yeaton, un des gratteux de DANIEL STRIPPED TIGER. Je le choisirais parce que le style lui correspondrait bien, que c’est un excellent guitariste et aussi parce que c’est un ami et que j’adorerais faire de la musique avec lui. Il fait pas envie mon groupe ?

Complètement ! Bon, parlons sérieusement, terminé les futilités, entre nous… le FC Sochaux, ça craint sévère non ?

Grave !!!! Avant même que la saison commence, je savais déjà qu’on allait en chier. J’ai prédis une descente en ligue 2. Quand tu te sauves deux années de suite de la relégation à l’aube des trois dernières journées de championnat, la relégation est la seule chose qu’il est raisonnable d’imaginer…sauf si tu te fais racheter par un milliardaire russe ou un fonds d’investissement du Moyen Orient. En plus, à l’heure ou je te parle, on vient de se faire voler deux fois de suite par les arbitres. Je suis pas du genre a mettre l’arbitrage en cause parce que mon père a été arbitre de football pendant 30 ans mais deux fois de suite …. FUCK OFF !!!!

Tu les suis toujours ou tu évites par peur de sombrer dans une mort lente et certaine ?

Je suis allé à Bonal (NDR : Le stade de Sochaux) au début de la saison pour Sochaux/Ajaccio. C’était affreusement chiant mais j’y retournerais dès que l’occasion se représentera. En attendant, je suis l’actualité comme tout petit supporter lambda et je continuerai l’année prochaine, peu importe dans quel championnat (NDR : durant notre échange, Sochaux a annoncé le retour de Frau jusqu’à la fin de saison). Je ne suis pas supporter d’une équipe de haut de tableau, la descente ne me fait pas peur.

Sochaux Vintage

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Pour toi le FC Sochaux, ça correspondrait à quel groupe ? Et pourquoi ?

Un groupe avec une moyenne d’âge assez jeune, qui fait de la bonne musique, que tout le monde reconnait comme tel mais que personne ne va voir lorsqu’ils sont en tournée et qu’il passe dans ta ville parce que ça ne parle qu’ a ceux qui croit voir du potentiel (à tort ou à raison) en eux. Je dirais qu’ils sont les TINY HAWKS du football Français. Ils sont géniaux, font une musique originale et audacieuse avec une belle technique mais ils sont injustement méconnus.

Je pose aussi cette question à tous mes sondés, mais si je me pointe chez toi demain soir par chez toi. Imaginons donc que je débarque et que je t’appelle. Tu me proposes quoi à bouffer et quel serait le programme de la soirée ?

Mec , je t’invite au resto et on va se manger une boîte. Tu ne connais pas la boite ? c’est un truc typique de chez nous. Un Mont d’or (fromage que les idiots appelle vacherin) dans lequel on perce un trou pour y verser du vin blanc (du jura) et y mettre une gousse d’ail. On passe le tout au four jusqu’à ce que la croute prenne un teinte dorée et on mange ça avec des pommes de terre cuite à la vapeur et une salade verte. (NDR : pour moi ce sera sans fromage mais j’ai confiance..) Tout ça en buvant du vin du Jura et en écoutant des disques sorti avant 2009 ! Après ça je t’emmènerais au Red House. C’est un bar dans lequel j’ai mes habitudes et ou traîne pas mal d’amis et de musiciens/rockeur bisontin. Si on a encore le goût de faire la teuf après la fermeture, on fait une after chez moi. On passe à l’épicerie qui est juste à coté, on emmène les potes du red house qui veulent venir et on termine la soirée comme on l’avait commencé, en buvant et en écoutant des disques….

As-tu des choses à ajouter ?

Allez sochaux !!!!

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