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Lee Ji-sun : une fleur pousse dans le malheur

Publié le 28 novembre 2013 par Rbruderm

« La nuit dernière vers 23h 30, un véhicule de type Galloper conduit par un chauffeur en état d’ébriété a heurté, rue Hangang à Séoul, l'arrière de six voitures dont une Matiz. Suite à cet accident la petite voiture à pris feu. Sa passagère, Mademoiselle Lee agée de 23 ans a été brûlée au troisième degré sur tout le corps et elle a été évacuée dans un hôpital. La police.... »

 Le protagoniste de ce fait divers, s’appelle Lee Ji-sun. Elle est bien connue grâce à « Ji-sun, je t’aime (지선아 사랑해) ». C’est un livre qui relate l’histoire de cette jeune femme qui surmonte toutes les épreuves avec espoir et courage suite à un tragique accident. Ce livre s’est vendu à plus de 300 000 exemplaires et a fait de Ji-sun une auteure de best-seller.

Sa vie avant l’accident

 Ji-sun est née le 24 mai 1978. Avant d’avoir son accident, ou plutôt selon ses dires : « avant de rencontrer son accident », elle était étudiante en quatrième année. Elle étudiait l’enseignement maternelle et préscolaire à l’université féminine d’Ewha. Elle était une personne banale qui aimait sourire et aimait fréquenter les autres. En ce temps-là, elle préparait aussi son entrée en maîtrise.

La figure de Ji-sun avant l’accident

La figure de Ji-sun avant l’accident

Le jour méme de l’accident

 Le 30 juillet 2000, il y a donc 13 ans maintenant, après être sortie de la bibliothèque, elle était, comme d'ordinaire, sur le chemin de retour vers chez elle avec son frère. Leur petite voiture était arrêtée au feu attendant patiemment le vert. Soudain, il y eut un grand bruit et lorsqu’ils regardèrent derrière eux. Ils virent cette grosse voiture ivre foncer sur leur voiture. Ce fut un grand accident. A cause de la collision, leur voiture a fait plusieurs tonneaux, le réservoir d’essence a été crevé, la voiture s’est enflammée. Dès que son frère eut retrouvé ses sens, il commença à chercher sa petite sœur. Mais elle n'était plus à côté de lui. Découvrant les jambes de sa soeur derrière d’automobile. Elle gisait là inanimée, en proie aux flammes. Il tira sa sœur hors des flammes et éteignit rapidement le feu sur son corps à l’aide de ses vêtements. Soudain, quelqu’un cria « Écartez-vous ! La voiture va exploser ! ». A peine s’était-il écartés de quelques pas, portant sa soeur dans ses bras, la voiture explosa.

Le processus du traitement

 Ji-sun a été brûlée au troisième degré sur 55% de tout son corps. Les médecins pensaient qu’elle était perdue. Mais elle a subi plus de 30 opérations et elle est restée à l’hôpital durant 7 mois. Dans l’unité de soins intensifs, Ji-sun ne pouvait pas fermer les yeux, parce que ses paupières étaient brûlées et à cause d’une stagnation de pus dans ses yeux qui s’épanchaient sur son visage qui n’avait plus de peau. Elle ne pouvait ni tourner la tête ni remuer les mains. Elle était donc incapable de chasser une mouche qui se serait perchée sur l’oeil. Malgré plusieurs opérations, le bout de ses doigts n’a pas pu être reconstitué. C’est pour cela qu’elle a été amputé à chaque jointure de 8 doigts, seuls ses pouces ont été épargnés.

 Dans son récit, elle raconte : « Pendant mes 36 jours dans l’unité de soins intensifs, j’ai vu 18 patients mourir. Même si à travers le rideau les hommes sont à deux doigts de la mort, il m’a fallu manger pour vivre et j’ai échappé à cette douleur. Lors, il me venait à l’idée que ma vie était évidement changé. Même si ma figure était décomposée, il devait y avoir une raison précise pour que je survive. Ce n’était pas que ma vie était plus chère, c’était ce que je devais faire pendant mon existence, c’est-à-dire accomplir la mission qui m’a été donné avec la vie.»

 Enfin en 2001, au bout de sept mois, après sa greffe de la peau, elle put fermer les yeux, se laver la figure et rentrer chez elle, alors elle a remercié Dieu. Un certain jour, il lui était arrivé un accident et elle avait perdu son visage. Quand elle est revenue chez elle, elle a déplacé son miroir pour ne plus se voir dedans. Plusieurs mois plus tard, elle ne regardait son image que de loin. Elle avait une nouvelle figure. Pour rompre la glace, peu à peu, elle s’est familiarisée avec elle-même.

Lee Ji-sun : une fleur pousse dans le malheur
Lee Ji-sun : une fleur pousse dans le malheur

Après le traitement

 Sa longue histoire a tout d’abord été révélée sur son blog, avant que le programme télévisé « Le théâtre d’homme (인간극장) » n’émette une emission sur son cas. Vers l’hiver de l’année 2003, elle a commencé à penser qu’elle souhaitait publier un livre sur son histoire. Elle souhaitait envoyer un message d’espoir à beaucoup. Ainsi son livre « Ji-sun, je t’aime (지선아사랑해) » a été publié. Depuis que sa santé a été réparée, elle vit avec ardeur. En 2004 à l’aide de connaissances, elle est allée aux États-Unis pour un stage linguistique. Par la suite, elle a continué ses études. Elle a obtenu une maîtrise des sciences de la réhabilitation post traumatique à l’université de Boston puis une maîtrise des sciences de bien-être public à l’université de Colombia. En 2006, elle a aussi publié son deuxième livre « Je suis heureuse aujourd'hui, aussi. (오늘도행복합니다) ». Finalement elle est devenue docteur es sciences de bien-être public à UCLA. Maintenant, elle rend toujours des services pour les gens qui souhaitent retrouver l’espoir dans leur vie. Il y a quelques temps, elle a été reçue comme invitée au talk-show « Healing Camp (힐링캠프) » ou elle a impressionné le public.

Lee Ji-sun : une fleur pousse dans le malheur
Lee Ji-sun : une fleur pousse dans le malheur

 Ji-sun a dit qu’elle n’accuse pas sa destinée ni le responsable de l’accident et le 30 juillet 2000 elle a célèbré son deuxième anniversaire. Même si elle a perdue son beau visage et que son corps n’est qu’une grande cicatrice de brûlure, elle ne veut pas redevenir celle qu’elle était avant l’accident, parce que pendant une longue période elle a enduré une grande douleur et elle a aussi cherché son bonheur dans cette douleur en s'efforçant d’obtenir la reconnaissance de tous. Elle dit « Je suis maintenant plus heureuse qu’avant mon accident. »

Comme Ji-sun, si nous vivons toujours en remerciant la vie pour ce qu'elle nous  donne dans toutes les conditions, nous pouvons vivre heureux plus que les autres.


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