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F/LOR l’interview

Publié le 29 novembre 2013 par Hartzine

FLORUne histoire, celle de Prohibited Record. Des histoires, celles de Prohibition, de NLF3, des frangins Laureau et de leur projet solitaire respectif, Don Nino pour Nicolas et F/LOR pour Fabrice. On avait à peu prêt tout évoqué (lire), déflorant même les premiers bruissements discographiques du second avec Oloyo Danz (lire), premier extrait de Blackflakes paru en mai dernier sur Prohibited Records. Un doute subsistait néanmoins, une zone d’ombre ne se dissipant d’elle même, et ce, quant à la nature même du projet F/LOR et des intentions d’un Fabrice Laureau aussi disponible pour en parler que discret. Comment l’une des chevilles ouvrières d’un âge d’or du rock en France en était-il arrivé a composer une musique électronique, aux lentes expirations analogiques, aussi abstraite que sensible ? Par quelle entremise ou lubie, un producteur de l’ombre - de Yann Thiersen au Dirty Three en passant par Shannon Wright – allait-il s’enquérir des devants de la scène ? S’il est utile de se poser ces questions, nulle hésitation quant au fondement de cet impératif : d’un amas de bribes et d’esquisses est né l’un des disques de musique électronique les plus sincères de 2013. Émanant d’une génération pas encore biberonnée au laptop, celui-ci est relégué au second plan, laissant libre court à un savoir faire, traduction littérale d’une invariable déclaration d’amour aux instruments – celle d’antan, de l’angulosité de Prohibition à la fluidité de NFL3. Entretien et captation live, à l’occasion d’un concert le 30 août dernier à La Plage de Glazart.

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