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SEB investit le domaine de la nutrition connectée via Open Food System

Publié le 04 décembre 2013 par Pnordey @latelier

Si les articles de fitness ont pu être une réelle réussite pour l'entrée sur le marché des premières générations d'objets connectés, c'est bien parce qu'ils répondent à un besoin et à une attente des consommateurs : celle d'une vie plus saine. Cependant la nutrition bute sur un obstacle spécifique, celui de la durabilité. De fait les programmes de régime ou d’équilibrage nutritionnel ont tendance à être abandonnés assez rapidement. Pour aller au delà de ces réponses ponctuelles, le programme Open Food System, initié et coordonné depuis 1 an par le groupe SEB, a souhaité développer, en coopération avec des instituts de recherche et des fabricants d’appareils de cuisine, des outils plus adaptés et intelligents dans le traitement des enjeux de nutrition. Supporté par OSEO, ce programme est un des lauréats du concours des « Projets Structurants des pôles de compétitivité » qui cherche à mettre en lumière les projets pouvant avoir de fortes retombées économique sur un secteur particulier.

Du pain et de l’Intelligence

De fait, le secteur alimentaire est redevenu un secteur crucial dans le quotidien des français notamment de par les nombreuses campagnes de nutrition lancées par les autorités publiques. Open Food System a cherché ainsi à développer un environnement numérique englobant autour du rapport à la nourriture. Il s’agit ainsi grâce à l’intégration au sein des appareils de cuisine de composantes intelligentes, d’être mieux à même, aussi bien pour les professionnels que pour les utilisateurs direct, d’apprécier qualitativement et quantitativement les habitudes de consommation. "Nous voulons aller plus loin autour du produit, ne plus acheter un appareil mais une expérience grâce au couple appareil et service." explique François Mayor Olivos, Digital Projects Manager de SEB. Et c’est dans cette optique que le fabricant a ainsi déjà proposé une application, dénommée Mon ActiFry, qui permet aux utilisateurs de mesurer et adapter la qualité de leur schéma de consommation. "Nous n'avons pas souhaité construire un système de régime mais un équilibrage des menus, explique François Mayor Olivos, "le but était simplement de permettre de maintenir la motivation des utilisateurs vers une consommation plus équilibrée".

Les informations comme support d'action

De fait, il semble que la simple adjonction d'une application au sein de l'écosystème de nutrition ait permis, de par le rapprochement avec les appareils de cuisine, d'atteindre une évolution plus structurelle des schémas de préparation des repas. Ce sont ainsi 92% des participants à l’étude qui ont admis avoir utilisé l’application, utilisation qui pour 71% s’est soldée par une réduction marquée du tour de taille. De même le rapport à la nutrition semble avoir évolué puisque 88% des interrogés rapportent ainsi avoir pris plaisir à cuisiner. "Ces résultats sont une avancée extrêmement importante du point de vue médical car la nutrition est souvent vue du point de vue du régime, de la contrainte, de la privation” explique Yves Morvan, directeur du cabinet d'étude MediQual Research, "L'intérêt de ce type d'appareil du point de vue de la nutrition réside dans la capacité qu'ont les utilisateurs d'évaluer et de suivre leur propre niveau dans le temps de façon à créer un phénomène de renforcement positif." Le succès de cette intégration d'une composante intelligente et interactive au sein des programmes de nutrition semble annoncer un intérêt plus important porté par les constructeurs d'électroménager aux appareils intelligents. Comme l'explique François Mayor Olivos, la prochaine étape consistera à développer des appareils communiquant directement entre eux, augmentant quantitativement et qualitativement les informations mises à disposition des consommateurs.

 

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