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Numéro Quatre

Publié le 05 décembre 2013 par Olivier Walmacq

Numéro quatre : affiche

Genre : Fantastique / Science Fiction

Année : 2011

Durée : 1h35

L'histoire : Un adolescent aux pouvoirs extraordinaire fuit devant des ennemis prêts à tout pour le détruire. Changeant perpétuellement d’identité, ne restant jamais longtemps au mème endroit. Dans la petite ville où il s’est installé, il va vivre des événements inattendus qui vont changer sa vie.

La Critique De Titi70 :

2011 ne marquait pas uniquement le retour décevant de Jack Sparrow dans le quatrième volet de la saga Pirates Des Caraïbes, un autre personnage connaissait ses premières aventures dans un long métrage pour le moins décevant, il s'agissait du héros de Numéro Quatre.

A l'origine, le personnage et son histoire sont nés sous la plume de deux auteurs qui en ont fait une véritable saga pour adolescents, déclinée en quatre tomes, dont le dernier est sorti il y a quelques mois.

On trouve également un hors série sous forme de sept romans courts. Naturellement, ce succès pour adolescent ne pouvait échapper aux producteurs Hollywoodiens.

Une adaptation, produite par Michael Bay et Steven Spielberg via sa société Dreamworks, est lancée et un des réalisateurs bien connu du studio (il avait déjà dirigé Paranoïak et L'Oeil Du Mal pour les mêmes responsables) est engagé, il s'agit de DJ Caruso.

Numéro Quatre

Quant au scénario, il est écrit par Alfred Gough et Miles Milar, les scénaristes de la série Smallville tandis qu'Alex Pettyfer entre dans les baskets du héros, secondé par Timothy Olyphant.

L'histoire tourne autour d'un adolescent en apparence normal, mais, parfois, les apparences sont trompeuses. Car, le jeune homme est en vérité un extraterrestre, un Lorient,  arrivé sur terre alors qu'il était très jeune et doté de terribles pouvoirs.

Traqué par une autre race d'envahisseurs qui ont déjà exterminé sa planète et aimeraient beaucoup faire la même chose à la notre, il est sans cesse obligé de fuir et de changer de nom. Protégé par un homme du nom d'Henri, il arrive dans une charmante bourgade du nom de Paradis.  

L'adolescent prend le nom de John Smith et tente de s'integrer à la vie de la communauté, avec beaucoup de difficultés. Pendant ce temps, six autres êtres aux pouvoirs extraordinaires ont déjà été éliminés par les aliens colonisateurs et le prochain sur la liste n'est autre que le numéro quatre, qui se fait appeler John Smith.

Qu'attendre de l'adaptation cinématographique d'un roman pour adolescent, en dehors d'un film calibré pour eux ? Personnellement, j'aurais tendance à répondre un divertissement un minimum sympathique, à défaut d'être inoubliable.

Malheureusement, Numéro Quatre n'est même pas de ce niveau. Il faut dire que confier le rôle du personnage centrale à Alex Pettyfer n'etait pas forcement une très bonne idée et, comme on pouvait s'y attendre, l'acteur est mauvais comme un cochon.  

Il n'est d'ailleurs pas le seul puisque l'integralité du casting semble se foutre complètement du long métrage, à l'instar de Timothy Olyphant, qui écope ici d'un rôle de gardien, personnage totalement sous exploité du film et qui crèvera sans que l'on sache vraiment grand chose de lui.

Car, durant la première partie, ce qui intéresse le réalisateur DJ Caruso, ce n'est absolument pas son argument fantastique, mais, la crise d'adolescence de son personnage central qui intègre un nouveau bahut.

Bref, rien de passionnant hormis de la mièvrerie bien gluante, le tout sur fond de rock Californien.

Cela dure donc une bonne heure avec notre héros qui, comme tout adolescent, adopte la rebelle attitude, en faisant son maximum pour se faire remarquer alors qu'il est censé ne pas attirer l'attention de ses ennemis. On a ainsi droit, notamment, à une bagarre dans un train fantôme avec le fils du shérif du coin.

Et puisqu'on parle des fameux extraterrestres à la recherche du héros, attardons nous sur eux, car, se sont de gros pervers qui adorent faire peur aux petits garçons par les vitres des voitures tout en reniflant bruyamment.  

Impossible de ne pas rire en voyant leurs trognes d'un ridicule pas possible (que vous pouvez admirer ci dessus), à l'image de l'attitude du chef, qui lit aussi des bande dessinées et parle du nez.

Après une première partie, encore une fois trop longue, le réalisateur nous gratifie de 40 minutes bien rythmées avec des scènes d'action époustouflantes, mais, surtout aussi grotesques que la romance qui a précédé

Notre héros doit combattre ses ennemis et se réfugie dans l'école, en compagnie de celle qu'il aime et d'un adepte des histoires d'aliens. C'est là que déboule un personnage de femme qui le suivait jusque la sous la forme d'un petit chien.

Je vais arreter là, vous aurez compris à quel point Numéro Quatre est un navet pur premium, une oeuvre très chiante dans sa première partie et risible dans la seconde, au scénario d'une connerie abyssale et jouée par des acteurs totalement à coté de la plaque, sans parler d'une réalisation impersonnelle au possible.

Personnellement, je sauverais juste une courte scène, car, ça me fait toujours plaisir de voir Timothy Olyphant sortir la pétoire, même le temps d'une séquence. Quelques minutes de grâce dans un océan de merde.  

Note :

Note Naveteuse : 16/20


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