Magazine Cinéma

Au Service de Satan

Publié le 05 décembre 2013 par Olivier Walmacq

affiche-Au-service-de-Satan-Satan-s-Little-Helper-2004-2

genre: slasher (interdit aux - 12 ans)
année: 2004
durée: 1h40

l'histoire: Un jeune garçon naïf devient à son insu le pion d'un tueur en série déguisé en Satan.  

La critique d'Alice In Oliver:

Le nom de Jeff Lieberman ne vous dit probablement pas grand chose. Pourtant, le cinéaste s'est taillé une petite réputation dans l'univers du cinéma bis en signant La Nuit des Vers Géants, un nanar peu recommandable (pour être gentil).
Jeff Lieberman est donc de retour avec un nouveau film fauché, Au Service de Satan, réalisé en 2007. Pour l'anecdote, le scénario du film s'inspire d'une histoire réellement vécue par le cinéaste lui-même lors d'une soirée d'Halloween.

Bien sûr, le script a été largement romancé pour l'occasion. Le scénario du film s'appuie sur un concept simpliste mais plutôt efficace. Attention, SPOILERS ! Doug est fortement influencé par un jeu vidéo du nom de Satan’s Little Helper où l’on doit occire le maximum de personnes pour aider Satan dans son boulot. Lors de la fête d’Halloween, il croit reconnaître Satan et lui propose tout naturellement de faire un bout de chemin ensemble.
Hélas, le bonhomme déguisé est un dangereux psychopathe, qui va semer la panique dans la famille de Doug.

au_service_de_satan_02

Inutile de mentionner les acteurs, ce sont tous des inconnus. Et pourvu qu'ils le restent ! Seule Amanda Plummer fait exception. D'ailleurs, on se demande comment l'actrice a pu sombrer dans une telle galère. Dommage, car l'idée de base du film n'est pas si mauvaise.
Au niveau de ses influences, Au Service de Satan n'est pas sans rappeler Halloween, la nuit des Masques. Hélas, la comparaison s'arrête bien là. Clairement, le manque de budget se fait sérieusement sentir.

Au Service de Satan repose aussi sur un croquemitaine charismatique et au visage énigmatique, caché par le masque de Satan lui-même. Tout comme Michael Myers (le croquemitaine dans la saga Halloween), le psychopathe évolue lui aussi le soir d'Halloween et enchaîne les meurtres. C'est d'ailleurs là que ça se gâte.
Certes, comme je l'ai déjà souligné, le bad guy de service est plutôt convaincant. Hélas, les scènes de crime le sont beaucoup moins, à l'image de cette séquence se déroulant dans un caddie de supermarché, Satan bousculant une femme enceinte et une personne aveugle.

au_service_de_satan_04

Ensuite, le film est très répétitif et commence sérieusement à lasser après une petite heure de bobine. Nouvel exemple: la séquence se déroulant dans un bal masqué est complètement ratée. En l'état, Jeff Lieberman ne parvient jamais (ou très rarement) à susciter l'angoisse annoncée.
Enfin, les protagonistes secondaires ne présentent aucun intérêt. Il faudra donc se contenter d'un jeune mouflet un peu trop rêveur, d'une blondasse peu charismatique (euphémisme), de son petit copain qui ne sert à rien et d'une mère dépassée par les événements.
Encore une fois, dommage, car le film possède un vrai potentiel, que Jeff Lieberman n'exploite jamais. Vous l'avez donc compris: Au Service de Satan n'est qu'un petit navet, que l'on aura vite fait d'oublier.

Note: 05.5/20
Note naveteuse: 13/20


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines