D’apparence tout à fait similaire à la cigarette classique, l’e-cigarette est composée d’un réservoir d’e-liquide et d’une résistance chauffante. C’est l’e-liquide, chauffé par la résistance, qui permet à l’utilisateur de disposer d’une vapeur à inhaler, avec les sensations identiques à celles ressenties avec une cigarette de tabac.
Les boutiques d’e-cigarettes s’ouvrent partout, parfois quatre dans une seule rue. S’ils n’y prennent garde, ces revendeurs risquent de s’étouffer réciproquement, car à être en trop grand nombre, ils ne pourront plus tirer bénéfice de leur commerce, suivant la simple loi de l’offre et de la demande. Pour l’heure, l’e-cigarette se vend entre 9 à 11 euros. Mais plus tard, à combien, si les échoppes se trouvent en nombre excessif ?
Les vapoteurs réguliers en France ont facilement atteint le demi-million en avril 2013, selon l’Office français de prévention du tabagisme (OFT). L’engouement pour ce produit s’explique assez facilement en terme de rapport qualité / prix. De plus, l’e-liquide, composé de propylène glycol et de glycérine végétale, d’arômes avec ou sans nicotine, fournit un choix de parfums (tabac, café, fruits, etc.).
Le marché représenterait environ 100 millions d’euros d’ici la fin de l’année 2013, toujours selon l’OFT. Pour l’instant, avec son coût peu élevé (9 à 11 euros) par rapport à l’achat d’un paquet de cigarettes (20 unités à 6 euros et plus), l’e-cigarette connaît un franc succès. L’achat d’une e-cigarette équivaut ainsi au coût d’un paquet et demi de cigarettes classiques, et sans contraintes sociales.
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