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L'homme à l'envers

Publié le 09 décembre 2013 par Cinephileamateur
L'homme à l'envers De : Fred Vargas.
Origine : France.
Genre : Policier.
Date de publication : Mars 1999.
Nombre de pages : 319.
Nombre de chapitres : 35.
Quatrième de couverture : Laisser les loups vivre en liberté dans le Mercantour, c'était une belle idée, dans l'air du temps. Ce n'est pas celle des bergers : quelques mois plus tard, la révolte gronde.
Est-ce bien un loup qui tue les brebis autour du village de Saint-Victor ? Les superstitions ressurgissent, le bruit se propage : un loup garou ? Lorsqu'une éleveuse est retrouvée déchiquetée dans sa bergerie, la rumeur tourne à la psychose. La Bête du Mercantour est dans tous les esprits, y compris celui d'Adamsberg qui, depuis Paris, guette les événements.
" "Destin", dit-il. "Eventualités, rencontres. Hasard, circonstance qui fait trouver, fortuitement ou non, une personne ou une chose". "
3.0
Fred Vargas
Bien que je ne me considère pas comme un féru de lecture, loin de là, j'aime bien de temps en temps lire malgré tout. Arrivant à un moment où je ne savais plus vers quel auteur me tourné, j'ai décidé de découvrir l'univers de Fred Vargas dont j'ai souvent entendu parler sans jamais avoir osé faire le premier pas et c'est ainsi que je me suis atteler à la découverte de son roman "L'homme à l'envers" dont la quatrième de couverture me faisait quand même penser très fortement au film "Le pacte des loups".
Et c'est peut être pour ça que je n'ai jamais réussi à accrocher plus que ça à ce livre. Pourtant, j'ai quand même bien aimé car ça se lit très facilement et que j'étais curieux de voir où Fred Vargas voulait nous emmener mais durant toute ma lecture, aussi plaisante et rapide soit elle, je n'ai pas arrêter de penser au film de Christophe Gans que je reverrais bien d'ailleurs au passage. De ce fait, j'ai donc été peu surpris et peu pris par cette intrigue qui nous montre assez vite la route qu'elle veut prendre. Et c'est dommage car elle aurait gagné à se démarquer du lot mais j'ai toujours eu cette sensation désagréable d'être en chemin connu, trop balisé et de connaître ma destination.
Reste que malgré tout, c'est agréable à suivre quand même. On sais où on va, les ficelles sont parfois trop grosses et les liens crées pour réunir tous les personnages un peu inutile voir grossier mais il y à un humour léger omniprésent et un patois dans le langage que j'ai bien apprécié et qui m'as fait sourire à de nombreuses reprises. Du coup, je me suis malgré tout assez facilement attaché à ses différents personnages, très caricatural mais pour la plupart sympathique comme ce fameux policier Adamsberg (qui semble être un personnage phare chez Fred Vargas) dont le raisonnement et sa façon de parler m'as amusé même si du coup, on à le droit à un final assez ridicule je trouve pour conclure cette intrigue... Le personnage de Lawrence aussi m'as fait rire avec son phrasé minimaliste même si je regrette que l'on devine l'issu de son personnage dans cette histoire trop facilement.
Dans l'ensemble de toute façon, l'histoire m'as paru si anecdotique dans le sens où elle ne m'as rien montré de nouveau, que ce sont vraiment les personnages qui m'ont tenu en haleine avec leurs qualités et leurs défauts. On arrive bien à s'imaginer leurs façon de parler, leurs façons de se comporter et la bande que peut former Camille avec Soliman et le veilleux font qu'on à de toute façon envie d'aller boire un coup avec eux même si ils sont riche en clichés et qu'un développement plus profond, plus construit aurait sans doute donné plus d'ampleur à ce roman.
Après, si le livre reste agréable à suivre malgré ses maladresses, je dois bien avouer que de mon côté c'est surtout grâce au style de Fred Vargas. Loin d'être pompeux, ce côté caricatural qui veux nous plonger dans la France profonde donne une lecture agréable et très facile. J'ai eu un peu de mal au début je le reconnais car je trouvais que les traits décrits étaient vraiment trop grossiers mais petit à petit, je me suis laissé prendre au jeu. La multiplicité des chapitres m'as bien aidé aussi moi qui aime bien arrêter ma lecture en finissant un chapitre.
Pour résumer, j'en avais tellement entendu parlé de Fred Vargas que je m'attendais à beaucoup mieux de "L'homme à l'envers" qui restera pour moi une sorte de relecture du "Pacte des loups" en nettement moins intense. Reste que ça se lit vite et qu'une fois pris au jeu, on peux quand même s'amuser avec ses différents personnages. Du coup, je ne regrette pas trop ma lecture même si je n'ai pas eu la claque que je voulais mais je me demande juste si il faut que je lise d'autres livres de cet auteur ou pas car si le traitement de toute ses histoires sont pareils, j'ai peur quand même qu'à la longue ça me lasse... On verra bien en attendant même si je ne pense pas relire ce livre un jour, il peut faire passer le temps ;-) .
L'homme à l'envers


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