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« J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre. » Nelson Mandela
Brêves la vie et la mort : Mort de Mandela le 5/12/13
Tâta Madiba, depuis hier soir, on est en boucle sur toutes les chaînes de télé, puis CE MATIN sur FI et c'est là le plus digne, pour te laisser partir en paix... déjà parce qu'ils sont en hauteur à la tête de la Tour Eiffel sur Paris, encore sous la nuit, et que la vie généreuse joyeuse pour l'anniversaire des 50 ans de France-Inter nous berce et nous prépare à vivre sans toi.
6 décembre, 08:19 via mobile · J’aime · 1
Il était dur aussi, pour la lutte armée quand une manifestation pacifiste avait été réprimée dans le sang.
http://www.franceinter.fr/evenement-50-ans-de-france-inter-un-jour-a-lodeon
il y a eu plein d'émissions vous pouvez les podcaster....
France-inter m'a bercée aussi pendant 10 ans non 50 ans, j'avais 10 ans plutôt quand cette radio est néé, et je crois que les deux sommets ont été quand je suis allée voir au Studio 105 l'Oreille en coin avec Jacques Dutronc et Françoise Hardy, Guy Carlier passait dans le couloir, le couple Hardy Dutronc, ils ne semblaient d'accord sur rien que sur leur fils, et après en live Jacques Dutronc a chanté avec ses copains : "Merde in France" et le jour où en étant comédienne je fus interviewée avec mon metteur en scène préféré par José Arthur pour "Manger", au moment de l'extrait convenu j'ai dit à l'antenne : "Ça commence comment déjà !" je m'en souviens encore : "Un jour je me suis réveillée...", m'a t'il répondu... et donc c'était au Fouquet's, il y avait d'autres invités : qui ?
Mais la douche du souvenir n'a retenue que cela. J'étais en aporie comme souvent quand j'entrais sur scène.... Ceci est si loin derrière moi, mais tout n'est pas derrière moi même si j'ai presque maintenant 10 ans de plus que France-Inter. Je reprendrais aujourd'hui ma carrière jusqu'au point g de la célébrité ce serait les interviews de la Radio... Rebecca Manzoni Vincent Josse Laure Adler et Pascal Clark.... et puis après retourner dans les vagues du passage pour passer. L'expérience TV avec Valérie Lumbroso, quel calvaire... à coté, mais je m'en fichais car je ne voulais que la popularité de notre spectacle... Et ce qui déraille dans une création collective c'est que même si on cite tous mes intervenants , il y a des absents. Et toujours j'avais l'impression de marcher sur des œufs et de participer au gavage des oies.... Tout est trop bref dans les brèves pour les interviewés et on ne sait pas toujours synthétiser passer l'émotion le désir de connaître et d'aimer et de changer éventuellement de goûts de curiosités en si peu de temps. Malgré tout la radio c'est sans maquîllage, et les interviewers ils vous regardent vraiment mais n'ont pas toujours le temps de vous entendre...
je n'ai pas d'illusions pas plus sur le couple que sur la rencontre mais j'aime continuer d'autant plus à aimer et à rencontrer.
Tu as raison Madame Inter Ève Ruggieri ou Laure Adler, y a pas bcp de femmes dans le culturel et il y a une nouvelle invisibilité car même dans les médias les femmes sont moins nombreuses dans les responsabilités, sauf et c'est pas peu dire sur Arte. Le Savoir reste masculin, on n'avance pas. Les experts sont toujours masculins même à France Inter ou elles sont présentes à 20%.
Cet après-midi, à l'occasion des 50 ans de France Inter, Instants critiques à l'Odéon. A 17H.
un ami a écrit critique aussi sur FB
Le décès de Mandela permet à France Inter d'éviter de se regarder le nombril pour la journée de ses 50 ans.
Le concert en podcast : on a envie de crier quand est-ce que la mayonnaise va prendre.... comme pour une équipe de foot avec de super bons joueurs, ça ne suffit pas le podcast pour un match ou un concert ça se dégrafe du réel et on est dans du souvenir immuable?
...
je reviens du Théâtre Aleph : le Kabaret de la dernière chance, et je n'ai rien à dire c'est du théâtre dansé musical et c'est tout sauf une comédie musicale sirupeuse, ce n'est pas un pays, ce n'est pas de la politique révolutionnaire sud-américaine... ce n'est pas seulement du théâtre qui danse et qui vous transperce.Faut y aller c'est hors toutes références on y voit tous les défauts mais on y voit toutes les différences de personnalités et l'amour de la poésie qu'ils partagent... et la démocratie Bordel, Après on est invité à manger avec les comédiens.
Dans le hall, il y a des photos des dessins : le Ché, Pierre Richard, et avant le spectacle qui ne commence pas pile poil à l'heure vous avez le temps d'arriver, il y a des comédiens danseurs danseuses avec des tenues incroyables, des lunettes en forme de guitare, des chapeaux en tous genres des nœuds paps rouges, des pochettes imprimées orangées assorties aux cravates, des ailes d'anges un général borgne et amputé et les filles elles ont les jambes dehors, des talons, des bas, des jarretelles tout le toutim, le tintouin et le sourire est sans cesse distribué....
Le dernier film La Danza de la realidad, d'Alejandro Jodorowsky n'est pas loin, ils se connaissent, surement, ils sont exilés et chiliens...
Un fourre tout mais pas de n'importe quelle humanité
je reviens du Théâtre Aleph : le Kabaret de la dernière chance, et je n'ai rien à dire.....
RENCONTRE – Oscar Castro et le théâtre Aleph, de passage à Santiago
www.lepetitjournal.com/.../111404-rencontre--oscar-castro-et-le-theatre-
Lepetitjournal.com a rencontré Oscar Castro, fondateur du théâtre Aleph d’Ivry sur Seine, qui revient aux origines avec 4 jours de représentations prévus au théâtre Lastarria 90
L’Aleph, "c’est quelque chose qui ressemble à du théâtre, mais ce n’est pas du théâtre… je ne saurais pas expliquer ce que c’est !", dit Oscar Castro, en parlant de sa compagnie. Créée en 1967 par Oscar et ses acolytes, tous universitaires issus de filières sans liens avec le théâtre ou les arts, la compagnie Aleph est autodidacte, hétéroclite et subversive. A tel point qu’avant d’arriver en exil à Paris, elle est passée par les camps de la DINA du gouvernement de Pinochet.
Son projet est un peu "underground", comme nous dit Oscar. Il cherche à s’éloigner du théâtre conventionnel, en mettant sur les planches les gens et les faits tels qu’ils sont, "mettre l’exil dans le théâtre, et non pas faire du théâtre sur l’exil" dans le cas présent. Installée à Ivry-sur-Seine depuis 1995, l’Aleph s’est depuis lors doté d’une école, le "latin’actor", avec la vocation de faire participer, créer et jouer des comédiens amateurs ou professionnels, le temps d’une création, car "c’est ça aussi, l’Aleph, dans l’alphabet grec c’est ce qui représente à la fois l’infini et le point de rencontre, le début de toute chose. Pour mon théâtre, je veux pouvoir mélanger les générations, et ne pas faire une sorte de « aleph social club » avec seulement les vieux de l’époque !"
Oscar présente aujourd'hui son œuvre El exiliado mataluna, pièce historique qui fête ses 30 ans par la même occasion. Sous une forme musicale et humoristique, elle raconte les déboires et désillusions de cet exilé Mataluna, cet étranger qui débarque seul à Paris, sans papiers, qui ne parle pas français, et qui n’arrive pas à se résoudre à ouvrir sa valise pour s’installer sur sa terre d’accueil… L'anniversaire de Mataluna se fête aussi à Ivry-sur-Seine, à l'occasion d'un festival qui durera jusqu'en juillet.
A l’image de son théâtre, Oscar est aussi un peu "underground". D’ailleurs, si on lui demande de commenter l’actualité et l’hommage fait à Pinochet dimanche dernier, il répond "mais qu’ils en fassent ! Toutes les semaines s’il le faut ! Pour que les gens se rendent compte qu’il existe encore des fanatiques sans discernement !". Son rêve pour le Chili d’aujourd’hui ? "Pouvoir, avant de mourir, voir naitre un festival de théâtre en province, à Talca où je suis né. Faire déborder la culture et le théâtre de Santiago jusqu’en Province".
Propos recueillis par Cécile Tron Muratori (www.lepetitjournal.com Santiago) mercredi 13 juin 2012