Dans nombre de nos trilogies cultes, le numéro 2 est souvent meilleur que le premier. L’empire contre attaque, Retour vers le futur 2, Le Parrain 2, Le Temple Maudit, et évidemment Les Deux Tours. Imaginez donc mon excitation lorsque la lumière s’est éteinte et que La Désolation de Smaug, suite du trop décrié Le Hobbit: Un voyage inattendu, a commencé. Rien qu’en y repensant j’ai les poils des pieds qui se dressent !
L’Histoire : Voici la suite des aventures de Bilbon Sacquet (Martin Freeman), parti reconquérir le Mont Solitaire et le Royaume perdu des Nains d’Erebor, en compagnie du magicien Gandalf le Gris (Ian McKellen) et des 13 nains, dont le chef n’est autre que Thorin Écu-de-Chêne (Richard Armitage). Après avoir survécu à un périple inattendu, la petite bande s’enfonce vers l’Est…
Et bien c’est une fois de plus confirmé, c’est dans les grandes trilogie qu’on fait les meilleures suites ! J’étais assez impatiente de retrouver l’étrange compagnie que formaient les nains, Gandalf et Bilbo. Nous les avions laissés après une terrible rencontre avec les orques et Azog le Blanc, contemplant Erebor, et pensant, comme le dit Bilbo que « le pire était derrière eux ». Ah, ah. Naïf, va. Nous, on le savait bien comment elle s’intitulait la suite : « La DÉSOLATION de Smaug ». Ca ne laissait rien présager de bon. Enfin pour eux, parce que moi, le dragon, je l’attendais avec une impatience assez incroyable… On les retrouve en fuite, avec pour seule option le danger pour échapper au danger… Mais je ne vous en dirais pas plus, car spoiler n’est pas mon genre… Sachez simplement qu’on rentre assez rapidement dans le vif du sujet, ce qui n’est pas mal du tout.
Une nouvelle attraction au Parc Astérix…?
Car malgré les nombreuses aventures qui attendent nos amis, par moment, on peut trouver un léger problème de rythme. Je ne me suis pas ennuyée, non, loin de là. Mais par moment, je trouvais le tout un peu trop calme… (mais ayant ressenti la même chose à la lecture de Bilbo le Hobbit, je me suis dit « bon »..) Si vous avez vu les différentes photos et bandes-annonces auxquelles on a eu droit dernièrement, vous attendez certainement la balade en tonneau (beau moment d’action) et LES ELFES. Nous voici en terrain connu. Les Elfes, on les connaît et on les attends. On découvre ici le roi Thranduil, le père de Legolas. Et en le voyant, on comprend très rapidement d’où Legolas tient son côté « Bitch, I’m fabulous ! ». Le Roi Elfe est un personnage complexe, peut-être plus humain par ses défauts que les Elfes que nous avons rencontré jusqu’à présent, et c’est pour ça que c’est un de mes personnages préférés. Mais ce passage chez les Elfes n’est pas le seul point commun avec la première trilogie. Vous retrouverez deci-delà des éléments familiers (je vous laisse les « spotter » tous seuls, hein !). Quoi de plus normal, quand on sait que Tolkien a écrit Bilbo en premier.
"Bitch, I’m fabulous…"
Dans cet opus, outre Legolas et Thranduil, nous découvrons également Tauriel (Evangeline Lilly), jeune Elfe sylvestre, capitaine de la garde, qui excelle au combat et dont le grand cœur en fera un personnage important « à un certain moment » (ouh, que c’est dur de ne pas tout raconter !). Mais nous ne rencontrons pas seulement de nouveaux Elfes, les hommes aussi sont présents. Stephen Fry, ridicule et décadent maître de Laketown, et son contraire, le courageux Bard, interprété par Luke Evans.
Assez parler des hommes et des nains. Passons maintenant à la pièce principale. Le dragon. Smaug. Cela fait un an que l’on attend avec impatience de le découvrir. Et bien croyez-moi, vous ne serez pas déçu. Non seulement, c’est une magnifique bête, mais en plus il est magistralement interprété (voix et motion capture) par Benedict Cumberbatch, qui est décidément partout en ce moment (ce qui ne me déplaît absolument pas !). Il apporte une menace directe sur notre petite compagnie. Et la prestance de sa terreur ne saurait s’arrêter là…
En conclusion : j’ai adoré. J’avais adoré le premier opus, à tort décrié. Oui, il était long, oui, il était peut-être un peu calme. Mais il a permis à Jackson de mettre en place tous les éléments nécessaires à la suite du récit, ce qui nous permet d’assister à une aventure comme on les aime. On voit les personnages que nous aimons évoluer (Thorin, Bilbo), que ce soit en bien ou en mal… Mais rien n’est simple. On voit également se poser les divers éléments qui nous amèneront au premier film du Seigneur des Anneaux… Je n’ai à présent qu’une seule envie : que l’année passe vite qu’on puisse enfin découvrir le dernier volet !
Stéphanie