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La contestation est une nécessité au coeur d'une démocratie qui s'oublie...

Publié le 13 décembre 2013 par Philippejandrok

web-ballade avec Emilio.jpgEn cette période de fêtes a-t-on particulièrement envie d’être contestataire ?

Non, bien sûr, mais comment faire autrement ?

Plus je regarde, plus j’écoute nos politiques, plus j’ai envie de jeter la TV par la fenêtre, plus je lis les journaux, plus j’ai cette envie d’en faire une brique de papier et de jeter cela au feu, il n’y a que mensonge, duperie, fourberie, mort, peur et destruction, rien de ce que j’ai vu dans le monde, n’est ce dont on parle.

Notre pays est une ile perdue au milieu d’une mer d’illusions, car le monde au-delà de nos frontières n’est pas celui que l’on veut bien nous faire croire qu’il est.

Aujourd’hui, à force d’humilier la classe ouvrière, la classe enseignante, les classes moyennes, toutes ont peur et savent que l’abus de pouvoir s’acharne à vouloir encore les rabaisser en les faisant vivre dans la peur, la peur de la perte d’emploi, car sans emploi, comment peut-on vivre, comment garder sa dignité d’homme ?

L’homme n’est pas fait pour l’oisiveté, il est fait pour créer de grandes choses, mais pas dans notre société où le travail devient honteux, où il est honteux de gagner de l’argent, au point que le fruit de son labeur est amputé par un état affamé comme l’estomac d’un Coucou à jamais insatisfait.

Nous avons en France, une perception tronquée de la réalité et nous nous enfonçons graduellement mais surement dans une forme auto destructive de bêtise étatique.

Tous les êtres sensés de ce pays le savent, ils s’en rendent compte, ils ne sont pas écoutés, ils ne sont pas entendus. Notre pays doit, avant de sortir de la crise, assumer la dette que nos politiques ont accumulée à cause de leur gestion désastreuse depuis plus de 40 années, et nous devons subir ces erreurs en nous privant de tout, alors qu’ils vivent et profitent encore de leurs fourberies au détriment des citoyens de ce pays.

Comment nos représentants politiques qui ont fait de hautes études, l’ENA entres autres, Polytechnique, comment ont-ils pu nous plonger dans un tel désarroi ?

N’ont-ils pas été capables de voir venir cette tempête que prédisaient depuis de longues années nos universitaires et nos économistes ?

Non, car eux ils savaient mieux que les autres et que leur devoir était d’entretenir la fracture sociale, préserver les élites de la masse, bravo, qu’ont-ils obtenu à force de créer ce décalage ?

Une misère économique insoutenable, et pour tous. Et cette élite qu’a-t-elle de plus que les autres en dehors de l’argent ?

C‘est triste à dire, mais pas grand-chose. Le génie se trouve rarement au cœur de l’élite, car il émerge de la nécessité et du besoin, comment créer le génie au cœur même d’une société qui ne pense qu’à s’enrichir au détriment de la culture et de l’éducation des masses ?

Si, elle créer en effet, le génie du mal au détriment du plus grand nombre et cela va contre le symptôme démocratique. Il suffit de voir le succès d’EADS en bourse, et de constater que cette société met au chômage des centaines d’employés en France pour se restructurer, car on ne pense qu’en terme de bénéfices, le carnet de commande passe donc de 41 milliards d’euros en 2013 à 31 milliards en 2018, c’est inacceptable, il faut restructurer et mettre au chômage des centaines d’employés, changer de politique de production pour toujours être au top, mais à quoi bon fabriquer des technologies de guerre dans un monde relativement en paix ? À quoi bon préparer des guerres pour ne pas se servir de son matériel, au lieu de développer une société d’avenir pacifique et de progrès pour l’humanité toute entière ?

Dans ce cas, nous devrions briser le sceau sacré de la démocratie pour instaurer une dictature à la manière de celle de Poutine et de son pantin Medvedev en Russie, car c’est exactement ce qui se produit sans que l’on n’ose le dire.

La moindre contestation pacifique en France est contrôlée par l’organe du pouvoir qui n’hésite pas à utiliser l’intimidation et la force pou mater les « révoltés du Bounty », révoltés par l’injustice constante dans un état de Droit, révoltés par l’absence de bon sens de nos dirigeants qui s’acharnent dans l’erreur de croire qu’ils sont raison de voter des lois contre les citoyens en oubliant qu’ils sont eux-mêmes des citoyens, que leurs enfants et leurs petits enfants sont également des citoyens et que ce qu’ils imposent avec sottise se répercutera sur eux et leurs familles ??? Se croient-ils à l’abri de cette bêtise ? Nul  n’est à l’abri de la connerie humaine…

À force de ne pas être capable de se projeter dans l’avenir, voilà ce que l’on obtient, une situation ubuesque et inextricable dans laquelle nous n’aurions jamais dû tomber.

Mais comment est-ce possible, comment la démocratie, le pouvoir, dont la mission est de préserver le citoyen, devient-il un organe de répression et d’abus permanent ?

On incarcère des citoyens pour avoir exprimé dans une démocratie leur opinion, et on libère des prisonniers de droits communs, car ils ne sont pas solvables, le pouvoir va vers l’argent, c’est bien connu et le citoyen qui en a un peu, l’état avec son suppôt, la Justice, le lui prend pour le plonger dans le désarroi, car il vaut mieux un pauvre contrôlable, qu’un libre penseur.

Comme Monsieur Voltaire nous manque en ces temps de mépris social et de destruction de l’humain par l’instrument du pouvoir, toujours ce pouvoir qui ne comprend pas que c’est dans le développement des idées et de la liberté de pensée que le progrès se développe, mais a-t-il vraiment ce désir de développement et de progrès ?

À cela s’ajoute le problème d’une catégorie sociales parquée dans des zones prioritaires, de faux pauvres, qui s’enrichissent prodigieusement en trafics divers, et qui vivent dans une société de non droit, une société dans la société ou le Pouvoir est impuissant, même son chien de garde, la Police, ne  peut rien faire, car le pouvoir, c’est l’Argent, et ils en ont, bien plus que l’on peut l’imaginer. Le citoyen appartenant donc à la classe moyenne est aujourd’hui entre le marteau et l’enclume et c’est une situation insupportable que l’État laisse faire pour justement mieux le contrôler, c’est une fourberie honteuse.

Bientôt, c’est le citoyen qui devra payer la police de la main à la main pour qu’elle fasse son travail comme dans certains pays d’Amérique du Sud.

Il y a aujourd’hui la misère dans un pays riche comme la France, les Bidons ville que nous avions connu dans les années soixante redeviennent à la mode aussi étrange que cela puisse paraître, on trouve des tentes sous les ponts, dans des jardins publics ou des parcs, dans des parkings, alors que nous avions cru que ce seuil de misère avait disparu ? Les gens vivent dans les conditions les plus terribles, dans un pays riche, dans l’ignorance de tous,  faute de mieux, faute d’argent, la faute à ceux qui se sont amusés à enrichir une élite inconsidérément pour fabriquer de la différence sociale et de la bêtise, car si la bêtise est en bas, elle est également en haut de l’échelle sociale, il ne faut pas croire que les pauvres aient le monopole unique de la bêtise, non, celui-ci est universel.

Ainsi, une fois que nous aurons payé les erreurs de nos politiques, alors ils se préoccuperont de créer une nouvelle forme de production qui écartera d’avantage le plus grand nombre, car les métiers de demain seront essentiellement de haute technologie et tous les savoirs faire qui aujourd’hui déjà se perdent, seront à jamais perdu, mais qu’adviendra-t-il de la population vieillissante ? En voilà une bonne question, car tous les enfants d’aujourd’hui ne seront pas les ingénieurs de demain, alors que deviendront les autres ?

Actuellement, d’après un ami banquier, ceux qui ont de l’argent, les grands entrepreneurs fuient le pays, comme poussés, favorisés par nos politiques qui leur disent :

    - Expatriez-vous pour le moment, laissons payer les classes moyennes et les pauvres et quand ils seront saignés à blanc, vous pourrez revenir, et vous serez seigneurs parmi les seigneurs.

Que se passe-t-il en ce moment ?

Des centaines de français quittent le pays chaque jour, et pas nécessairement des hommes et des femmes jeunes en recherche d’un avenir plus florissant, mais plutôt des personnes nanties, possédant de gros moyens pour justement ne pas avoir à payer la dette de nos dirigeants.

C’est un peu le Titanic, les riches dans les chaloupes avec leur gilet de sauvetage et les pauvres et les classes moyennes enfermées dans les étages en sous-sol, dans la cale, finalement libérés pour s’apercevoir que les chaloupes sont pleines et qu’il n’y a que deux choix, la mort par noyade et l’asphyxie ou l’hypothermie, et bien voilà la situation qui nous est réservée par nos dirigeants Socialistes qui n’ont de socialistes que le nom, voilà la situation que nous ont laissé les dirigeants de Droite durant des années et que nous reste-t-il à présent, le FN ? Certainement pas, non, il faut que le citoyen reprenne en main la démocratie et développe un état citoyen pour le citoyen quelque soit sa condition.

C’est certainement le seul moyen qui permettra à notre pays de se relever humainement et économiquement, en brisant la chaîne désastreuse de l’impôt qui empêche le développement social et économique.

Comment l’état peut-il réclamer des impôts pour assumer ses erreurs en croyant relancer l’économie ?

Il ne peut pas, cela se voit, il suffit de se rendre dans les grandes villes, dans les villages pour constater que les PME-PMI, magasins, ferment les uns après les autres, car leurs moyens de production leur reviennent plus chers que la production et la vente de leur produit, ou de leur savoir faire, comme les producteurs de bétail qui vendent à perte à des voyous qui s’enrichissent prodigieusement sur leur misère, sur leur endettement, et que font les députés pour défendre cette production de l’abus des centrales d’achat ? Rien, ils laissent faire, et pour cause.

Oui, la France va mal, mais elle pourrait aller tellement mieux si les dirigeants de ce pays cessaient de se regarder le nombril et commençaient regarder ailleurs, plus loin, au-delà de nos frontières, pour réaliser que certains pays asiatiques qui, hier, étaient sous développés, sont aujourd’hui parmi les plus grandes puissances économiques du monde, pourquoi personne ne s’interroge-t-il sur ce miracle économique ? Et qu’avons-nous de moins que ces nations ?

Nous vivons une époque formidiable…


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