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CHRONIQUE : Tiens, prends ton passé dans ta tronche !

Par Misteremma @misteremma

- Dis Emma elle est où ta chronique ?
- Ben, en fait, je n’en ai pas écrite !
- Quoi !? M’enfin ! Tu avais dis que tu en écrirais une tous les dimanches.
- Ben, oui, mais si j’ai rien à dire je ne vais pas écrire pour écrire !

Par contre cette semaine j’en ai des choses à vous raconter. Je pourrais vous parler de « l’affaire » Stromae et les Restos du Cœur qui m’a fortement énervée. Je pourrais également vous parler de la sex tape version MILF que j’ai réalisée hier soir avec Myriam Leroy… mais ça, ce sera pour plus tard (il vous faudra encore patienter pour voir les images !). Je sais vous teaser, hein !? ;-)

Pour l’heure, je voudrais vous parler de mon passé car ce dernier m’est revenu par deux fois à la figure cette semaine.

Tout a démarré mercredi à Flagey. J’étais à la soirée Sacré Français dans le cadre du festival Paris-Bruxelles Connivences.  Sur scène, des artistes belges et français se succèdent avec Saule, Françoiz Breut, Jeronimo, Dan Lacksman, Sacha Toorp, Benoît Carré, Elephant. Le tout est orchestré avec la complicité de l’animatrice de la Première, Alexandra Vassen et d’Autour de Lucie en guest parmi les guests. Lors de mon entrevue filmée avec le groupe (que je vous proposerai très prochainement), nous parlons d’un ami commun : Henri Graetz. Henri a été un de leur musicien en 2004, il est un violoniste magique que j’ai rencontré lorsqu’il avait 14 ans. J’éprouve une énorme et éternelle tendresse pour ce garçon. Notre histoire est personnelle, elle est empreinte d’amour et de tragédie qu’un Cyril Collard aurait pu mettre en image.

Le lendemain, je me rends à la soirée de lancement du single de Yorgo. Cet artiste bruxellois est un jet setter de la fin des années 90 – début 2000. Des personnalités comme le chapelier Elvis Pompilio, le Fashion Curator de Mad Brussels Didier Vervaeren et aussi de nombreux sorteurs de l’époque du Who’s Who’s Land sont présents. Pour tous ceux qui n’ont pas connus cette époque, rappel des faits : le Who’s Who’s était le Studio 54 belge, le boîte de nuit la plus courue jusqu’à sa fracassante fermeture en 2002. Ouverte par Carl de Moncharline et ses associés, le gratin night-clubber européen se devait d’y être et de s’y montrer. Beyoncé y a fait son premier concert belge, Prince y donna une after party, le club londonien Ministry of Sound y arrêta sa tournée mondiale.

C’est donc avec toute cette nostalgie et 15 ans de plus que je retrouvais ce petit monde qui avait (un peu) changé. Yorgo est resté, quant à lui, fidèle à ses valeurs et à son univers. Il a demandé au réalisateur Christophe Dumoulin de réaliser son clip que je vous propose de découvrir ci-dessous… en espérant que vous aussi vous vous sentirez très félin après son écoute.


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