Moins de trois euros soit 5 à 12% du prix de vente, voilà ce que gagne un auteur. Photo DR.
Apparemment, c'est le libraire qui gagnerait le plus, pourtant, les libraires ne sont pas riches...Pour ma part, je me suis laissée dire que les diffuseurs, intermédiaires entre l'éditeur et le libraire, étaient les véritables "rois du pétrole". Pourquoi ? parce qu'ils ne prennent aucun risque en ne supportant pas le poids financier des stocks de livres (ce qui est le cas du libraire) ni de la fabrication (ce qui est le cas de l'éditeur). Sans parler des retours d'invendus qui échouent chez l'éditeur.
Finalement, et de façon fort amorale, les plus "pauvres" de la chaine sont ceux sans qui le livre n'existerait pas, à savoir l'auteur et l'imprimeur.
Sachez le donc, auteurs, il vous faudra vendre beaucoup d’exemplaires (vraiment beaucoup) pour devenir riche. sachant qu'un premier roman tire rarement à plus de 1500 exemplaires et est vendu entre 15 et 20 euros, faites les comptes.
Pleurez poètes et dramaturges, vos plaquettes et vos pièces de théâtre s'impriment rarement à plus de 500 à 800 exemplaires.
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