Une opération d’évaluation de l’impact des ondes émises par les relais de téléphonie mobile sera lancée au cours du 2e semestre 2014
Par Smaïl Boughazi
Une opération d’évaluation de l’impact des ondes émises par les relais de téléphonie mobile sera lancée au cours du 2e semestre 2014, a annoncé, hier, la
ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Zohra Derdouri. En réponse à une question d’un membre du Conseil de la nation sur le niveau des ondes
électromagnétiques émises par les stations de téléphonie mobile en Algérie, Mme Derdouri a fait savoir qu’il n’y avait pas de mesures règlementaires fixant le seuil des ondes
électromagnétiques émises par les stations de téléphonie mobile. «Jusqu’à présent aucune disposition réglementaire ne fixe le niveau des ondes électromagnétiques émises par les stations de
téléphonie mobile», a-t-elle déclaré, lors d’une séance plénière au Sénat. Néanmoins, elle a reconnu que des établissements relevant de l’Organisation mondiale de la santé ont établi des
seuils de référence mais ils ne revêtent pas de caractère obligatoire pour les pays.
C’est dans ce cadre qu’il a été décidé d’évaluer l’impact des ondes électromagnétiques.
Pour elle, la réalisation des points hauts supportant les antennes de téléphonie mobile est régie par des textes règlementaires, notamment l’arrêté
interministériel de 2006 portant sur le respect des critères relatifs à l’aménagement urbain.
Ces points hauts sont gérés par l’Agence nationale des fréquences et la commission nationale des points hauts, ajoute Mme Derdouri pour qui les statistiques
font état de 16 500 sites déclarés par les opérateurs de téléphonie mobile à travers le territoire national. Sur un autre plan, la ministre a pris part à une journée parlementaire sur la 3G,
organisée dimanche dernier par la commission des transports et des télécommunications de l’Assemblée populaire nationale (APN). Durant cette rencontre,
elle a réitéré l’engagement du gouvernement à faire de ce saut technologique «un support devant promouvoir les services multimédias innovants». Elle a estimé également que le haut débit se
veut «un moyen parmi les services en ligne» et «un support pour le développement de la e-gouvernance et le e-commerce en Algérie».
La 3G «devrait constituer un complément pour le développement du haut débit filaire», a-t-elle ajouté. Ce créneau est appelé d’ailleurs à se développer
davantage pour se maintenir sur le marché et préserver ses parts de marché. La ministre annoncera dans ce sens le prochain déploiement de la 4G par l’opérateur public Algérie Télécom «en vue
d’accompagner l’opération de vulgarisation des réseaux haut débit». Selon les chiffres communiqués par un conseiller au ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la
communication, l’Algérie compte actuellement environ 1,3 million d’abonnés à l’Internet haut débit filaire. «Sur ce nombre, plus de 30% des connexions sont des souscriptions à 1 Mbit/s», a-t-il déclaré assurant que «les offres de 8 Mbits/s pour les résidentiels et 20 Mbits/s pour les professionnels sont disponibles depuis
2010». Il fera savoir enfin que dans le cadre de la généralisation de l’Internet haut débit en Algérie, «100% des lycées, 80% des CEM et 25% des écoles primaires ont été raccordés au réseau
Internet, soit 10 000 établissements scolaires sur les 100 000 répartis à travers le territoire national», outre plus de 1 500 espaces communautaires et 2 000 cybercafés.
S. B./APS
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