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"Les Randonneurs" de 1997

Par Tom

Quatre amis de longue date, Coralie (Karin Viard), Mathieu (Vincent Elbaz), Louis (Philippe Harel) et Nadine (Géraldine Paihas), décident de prendre, tous ensemble, des vacances ŕ la montage. En compagnie d’Eric (Benoît Poelvoorde), un guide chevronné (?), nos compčres se lancent dans une randonnée qu’ils n’oublieront pas de sitôt !

1992 : le cinéma belge créait la sensation avec "C’est arrive prčs de chez vous", doc’-fiction aussi obscure que caustique, réalisé par le regretté Remy Belvaux. Cette petite "bombe" plaça l’acteur namurois Benoît Poelvoorde aux "portes de la gloire". Gloire ou success-story qui passa notamment par "Les Randonneurs". Cette comédie légčre de 1997 scelle la premičre collaboration entre le comédien belge et le cinéaste parisien Philippe Harel. "Flirtant" souvent dans ses films avec un drame et un pessimiste contenus, ce dernier nous offre avec ses "Randonneurs" - premier du nom - une petite tragi-comédie sondant la mode des vacances sportives.

Au menu donc : randonnée improbable en Corse avec pour guide Eric Jacquemart, interprété par un Poelvoorde assez sobre qui n’a pas encore, ŕ l’époque, façonné son personnage de clown(-triste) excentrique. Sans aligner des gags désopilants, "Les Randonneurs" bénéficie de quelques éclaircies de bonne humeur. On sourit plus qu’on se bidonne & Philippe Harel tente difficilement de combiner humour "gentillet" et romance tragico-soft.

Ce long-métrage souffre principalement de la comparaison avec les grands standards de la catégorie dominés par les fameux "Bronzés". Męme si le ton reste moins euphorique, l’aventure rocailleuse de Poelvoorde et de ses randonneurs n’est pas sans rappeler le succčs incontesté de la troupe du "Splendid"… Notamment par ses petits jeux de chassé-croisé amoureux & une envie incontrôlable de précipiter ses personnages dans des situations catastrophiques. Le pep’s en moins !

"Les Randonneurs" reste cependant un divertissement des plus honorables. A voir tout particuličrement pour les débuts (!) de notre ami Benoît, pour l’interprétation - emprunt de rire et d’émotion - de l’excellente Karin Viard ainsi que pour la scčne (hilarante) du crayon infra-rouge.


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