Quelque part entre Samuel Beckett et Jim Thompson, Harry Crews nous offre avec l’histoire de ces marginaux perdus dans une ville fantôme une interprétation saisissante de la Chute originelle. On trouve dans ce roman, le deuxième de l’écrivain, publié aux États-Unis en 1969 et jusqu’ici inédit en France, la noirceur, l’humour et la compassion qui ont fait le succès de Body, Car ou encore La Foire aux serpents. Harry Crews (1935-2012) est l’auteur de seize romans, parmi lesquels Le Chanteur de gospel (Gallimard, 1995) et La Malédiction du gitan (Gallimard, 1998).
Magazine Culture
Auteur: Harry Crews
Titre Original: Nu dans le jardin d’Eden
Date de Parution : 7 novembre 2013
Éditeur : Sonatine
Nombre de pages : 235
Prix : 19,00€ 18,05€
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Quatrième de couverture :Garden Hills a connu des jours heureux. À
l’époque où Jack O’Boylan, un magnat de l’industrie, a fait construire le
village au fond d’une mine de phosphate qu’il a découverte et exploitée.
Travail assuré, salaire, sécurité. Puis, les hommes de Jack ont quitté la
place. Le créateur a abandonné sa création, la mine a fermé, les habitants ont
déserté le village. Seules une douzaine de familles ont résisté, constituant
une véritable cour des miracles qui vit aujourd’hui encore dans l’espoir du
retour de Jack O’Boylan. Le village pourrait néanmoins renaître seul de ses
cendres grâce à Fat Man, qui a hérité de son père, propriétaire des terrains
avant la construction de la mine, une véritable fortune. Mais personne n’attend
plus rien de lui : Fat Man est un obèse qui passe son temps reclus dans sa
maison à ingérer d’énormes quantités de nourriture en ignorant le monde
extérieur. Reste Dolly, une ancienne reine de beauté, dont le souhait le plus
ardent est de convertir Garden Hills à la modernité, c’est-à-dire au tourisme
et à la débauche. Rapports de force, manigances amoureuses et sexuelles,
trahisons et machinations : Dolly ne lésinera sur rien pour abattre les
vieilles idoles et mener son projet à bien.
Quelque part entre Samuel Beckett et Jim Thompson, Harry Crews nous offre avec l’histoire de ces marginaux perdus dans une ville fantôme une interprétation saisissante de la Chute originelle. On trouve dans ce roman, le deuxième de l’écrivain, publié aux États-Unis en 1969 et jusqu’ici inédit en France, la noirceur, l’humour et la compassion qui ont fait le succès de Body, Car ou encore La Foire aux serpents. Harry Crews (1935-2012) est l’auteur de seize romans, parmi lesquels Le Chanteur de gospel (Gallimard, 1995) et La Malédiction du gitan (Gallimard, 1998).
Quelque part entre Samuel Beckett et Jim Thompson, Harry Crews nous offre avec l’histoire de ces marginaux perdus dans une ville fantôme une interprétation saisissante de la Chute originelle. On trouve dans ce roman, le deuxième de l’écrivain, publié aux États-Unis en 1969 et jusqu’ici inédit en France, la noirceur, l’humour et la compassion qui ont fait le succès de Body, Car ou encore La Foire aux serpents. Harry Crews (1935-2012) est l’auteur de seize romans, parmi lesquels Le Chanteur de gospel (Gallimard, 1995) et La Malédiction du gitan (Gallimard, 1998).