Jigal, 12 septembre 2013, 200 pages
Résumé de l'éditeur :
Loupo, Kangou et Le Chat se sont rencontrés dans l'antichambre de l'enfer, à l'Assistance Publique. Orphelin, fugueur ou petit voyou, leur galère ne faisait alors que commencer...
Vingt ans plus tard, la vie, ils ont décidé de la cramer... Ils sont devenus voleurs, braqueurs et délinquants. Les casses, les flingues, le fric, l'adrénaline, la révolte, la nuit... Ils sont comme l'orage, sombres et déchaînés...
Sur les tuyaux du Chat, Loupo et Kangou - son ami, son frère - écument les bureaux de poste et les banques de la région parisienne. Pour l'argent, pour le plaisir, pour le frisson glacé... Jusqu'au jour où lors d'un braquage, Loupo tire par erreur sur un môme et le blesse grièvement.
Après, c'est comme dans un rêve, plus la fin approche, plus les images s'effilochent... Les flics lancés à leurs trousses, une meute des cités qui leur colle aux basques, ils deviennent des loups...
Disparaître, se livrer, tuer ou être tués... L'étau se resserre, mais avant, il leur faut solder les comptes et régler définitivement l'addition...
Mon avis :
Ce roman, à l'image de la couverture, vous met en joue. Mais il dévoile les jeunes hommes derrière les flingues. Leur parcours, leur rêve, leur prochain coup.
Car ce qu'ils aiment, c'est l'adrénaline qui procure le casse. C'est ce qui les motive, ce qui les fait vivre.
Et on les suit, happé par la fuite en avant.
Pourtant, je n'ai pas réussi à vraiment m'attacher aux personnages, pourtant pleins d'humanité. Sans doute parce que l'auteur n'a de cesse de les comparer à des loups. Oui mais voilà, comparaison ne fait pas raison, et je ne les ai pas trouvé si loups que cela, finalement. Juste humain, trop humains.
L'image que je retiendrai :
Celle du bracage pendant lequel Loupo tue le jeune garçon, caché derrière une affiche, parce qu'il fait ce geste habituellement.