Si l’on ne pige toujours pas pourquoi Dee Dee Penny et ses Dum Dum Girls de copines rameutent toujours autant de blaires à leurs concerts – ok son cul est pas si mal, mais un porno est-ukrainien ferait le même effet – , le concept de groupes noise et synth-punk à forte consonance féminine à la vie dure – fort heureusement. Pour preuve les Australiennes d’A G E N D E R qui, comme leur blase l’implique, mélangent punk paranoïaque et théorie du genre tout en faisant plus qu’affirmer leur orientation lesbienne. Emmenée par Romy Hoffman, les guitares ferrailleuses et la batterie minimaliste tissent la trame psychotique de morceaux hantés par la dualité maladive de la sexualité et des désirs. Mani Pedi, porté à l’image par Larin Sullivan, incarne on ne peut mieux en guise de mise en bouche cette vindicte à voir bientôt le jour sur format long via l’inévitable Desire records. On en reparle.
Vidéo (PREMIERE)