
On sait bien que le tourisme n'est pas la première industrie de Chine, ce n'est pas dans ce champ d'activité que les méchants Chinois piquent des emplois aux si gentils Occidentaux.


Qui sont ces touristes ? Des étrangers, en augmentation de 10%, malgré les chicanes plantées récemment (voir visa). Pourtant, les observateurs conseillent la prudence, la Chine devient chère, l'Inde, le Vietnam et la Thaïlande sont de sérieux concurrents. Si l'on veut du dépaysement coûte que coûte, sans particulière caractéristique, c'est moi qui ajoute. Je dirais encore que les chiffres ne sont que des chiffres : combien sont-ils à se convaincre que la Chine a besoin de leur savoir-faire ou de leurs produits pour transformer un séjour touristique en séjour professionnel ?

Mais ce sont les Chinois qui se mettent à voyager chez eux, particulièrement les gens des villes qui profitent de leurs vacances pour découvrir leur pays. Ils ont plus d'argent, ils sont curieux et ils n'ont pas besoin de visa pour leur propre pays. Alors ils sillonnent le pays, souvent en groupes, mais de plus en plus individuellement.
Pourtant, le tourisme devrait pouvoir augmenter si ses acteurs prenaient conscience de leurs atouts et de leurs faiblesses. Ceux et celles qui voyagent, particulièrement en groupes, se plaignent d'arrêts forcés dans des centres commerciaux, de prix surfaits pour une qualité à peine convenable, de programmes changeants et d'organisateurs peu scrupuleux. La première loi sur le tourisme a vu le jour en octobre passé pourrait permettre de faire un peu de ménage dans les pratiques douteuses, améliorer la protection des touristes et, du coup, aider l'Empire du Milieu à acquérir une meilleure image et attirer encore plus de monde. Mais où va-t-on les mettre ?