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Skate Gang/Trashin'

Publié le 08 janvier 2014 par Olivier Walmacq

jaquette

genre: action, sports 
année: 1986
durée: 1h30

l'histoire: Corey Webster est un jeune californien passionné de skate board, qu’il pratique partout, sans arrêt, seul ou avec ses copains. Ces derniers temps, il est un peu fébrile car la date du grand downhill, le L.A. Massacre, approche et Corey compte bien évidemment y participer. Il s’agit d’une périlleuse descente dans les collines de Los Angeles avec 1000 $ à la clef pour le vainqueur mais surtout, officieusement, un contrat de rêve avec un grand nom du skate.  

La critique d'Alice In Oliver:

Ah... les années 80 et la folie du skate board. Certes, ce sport (car c'est bel et bien un sport) rencontrera tout de même un grand succès en France. Néanmoins, cette discipline triomphera surtout aux Etats-Unis, à tel point qu'elle inspirera un film sur le sujet, à savoir Skate Gang, connu également sous le nom de Trashin', et réalisé par un certain David Winters en 1986.
Pas grand chose à signaler du côté du casting. Ce sont tous de joyeux inconnus. Seul Josh Brolin, encore méconnu à l'époque, fait exception.

Le scénario fait évidemment partie des abonnés absents et se résume en quelques lignes. Attention, SPOILERS ! Corey Webster (Josh Brolin) est un jeune californien passionné de skate board, qu’il pratique partout, sans arrêt, seul ou avec ses copains.
Ces derniers temps, il est un peu fébrile car la date du grand downhill, le L.A. Massacre, approche et Corey compte bien évidemment y participer. Il s’agit d’une périlleuse descente dans les collines de Los Angeles avec 1000 dollars à la clef pour le vainqueur mais surtout, officieusement, un contrat de rêve avec un grand nom du skate.

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Vous l'avez donc compris: le scénario ne présente aucun intérêt. Avant toute chose, je précise que vous lirez souvent "skate board" au cours de ce cette chronique. Ce qui compte ici, et vous l'avez compris, c'est donc le skate board ! Vous aimez le skate board ?
Alors, vous allez clairement en bouffer ! D'ailleurs, le générique de début du film, pour le moins interminable (il dure presque dix minutes), nous présente le fameux Corey Webster, en train de pratiquer son sport favori, donc le skate board, au cas où vous n'auriez toujours pas pigé.

Notre jeune adolescent boutonneux se rend évidemment à l'école en skate board. Cette longue introduction n'est qu'un copier-coller de celle de Retour Vers le Futur, qui nous présentait elle aussi un héros (donc Marty McFly) en train de "skater" (je viens d'inverter le verbe) comme un dingue ! Le scénario (enfin... scénario...) de Skate Gang tourne autour d'une grande compétition de skate sous le soleil californien et également autour d'une histoire d'amour, entre Corey et une lycéenne (évidemment fan de skate board).

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Pour le reste, Skate Gang est une production typique des années 80: du soleil, des belles nanas, des adolescents délurés qui ne parlent et ne jurent que par le skate, des tee-shirts colorés et rétro (absolument horribles par ailleurs) et une musique qui oscille entre le mauvais hard rock et la new wave de l'époque. Le pire, c'est que le film se prend terriblement au sérieux !
Paradoxalement, Skate Gang est un nanar particulièrement sympathique, à condition de le regarder pour ce qu'il est, à savoir une bouserie "sportive" qui accumule tous les clichés du genre.

Clairement, Josh Brolin, qui interprète ici un adolescent bellâtre et bronzé, lui-même amoureux d'une blondasse bellâtre et bronzée également, ne doit pas se vanter d'avoir joué dans un film pareil tous les jours ! En revanche, les fans de film de skate board, soit trois personnes dans le monde, devraient apprécier cette fumisterie. Bref, Skate Gang s'adresse avant tout au public adolescent.
Le long-métrage contient un grand nombre de séquences complètement nazevroques et débiles (déjà, toutes les séquences de skate board, sans compter celle se déroulant dans une boîte de nuit). Pour les suicidaires, ils trouveront le film en entier et en plusieurs parties sur youtube, mais je décline toute responsabilité !

Note: impossible de noter un machin pareil !
Note nanardeuse: 16.5/20


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