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LE SAVIEZ-VOUS ? Qui a donc dit que l’histoire était ennuyeuse ?

Publié le 09 janvier 2014 par Halleyjc

La prochaine fois que vous vous laverez les

mains, et que vous trouverez la température de l'eau

pas vraiment agréable, ayez une pensée émue…

pour nos ancêtres.

Voici quelques faits des années 1500 :

La plupart des gens se mariaient en juin,

parce qu'ils prenaient leur bain annuel en mai,

et se trouvaient donc encore dans un état de fraîcheur

raisonnable en juin.

Mais évidemment, à cette époque,

on commençait déjà à puer légèrement,

et c'est pourquoi la mariée tentait de masquer

un tant soit peu son odeur corporelle

en portant un bouquet.

C'est à cette époque qu'est née la coutume du

bouquet de la mariée.

Pour se baigner, on utilisait une grande cuve

remplie d'eau très chaude.

Le Maître de maison jouissait

du privilège d'étrenner l'eau propre ;

suivaient les fils et les autres hommes

faisant partie de la domesticité,

puis les femmes, et enfin les enfants.

Les bébés fermaient la marche.


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 À ce stade, l'eau était devenue si sale

qu'il aurait été aisé d'y perdre quelqu'un...

D'où l'expression « Jeter le bébé avec l'eau du bain » !

En ces temps-là, les maisons avaient des toits en paille,

sans charpente de bois.

C'était le seul endroit où les animaux pouvaient se tenir au chaud.

C'est donc là que vivaient les chats et les petits animaux

(souris et autres bestioles nuisibles), dans le toit.

Lorsqu'il pleuvait, celui-ci devenait glissant,

et il arrivait que les animaux glissent

hors de la paille et tombent du toit.

 D'où l'expression anglaise

« It's raining cats and dogs »

("Il pleut des chats et des chiens").

Pour la même raison, aucun obstacle

n'empêchait les objets ou les bestioles

de tomber dans la maison.

C'était un vrai problème dans les chambres à coucher,

où les bestioles et déjections de toute sorte s'entendaient à gâter la literie.

C'est pourquoi on finit par munir les lits de grands piliers

afin de tendre par-dessus une toile

qui offrait un semblant de protection.

Ainsi est né l'usage du ciel de lit.

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À cette époque, on cuisinait dans un grand chaudron

perpétuellement suspendu au-dessus du feu.

Chaque jour, on allumait celui-ci, et l'on ajoutait

des ingrédients au contenu du chaudron.

On mangeait le plus souvent des légumes, et peu de viande.

On mangeait ce pot-au-feu le soir

et laissait les restes dans le chaudron.

Celui-ci se refroidissait pendant la nuit,

et le cycle recommençait le lendemain.

De la sorte, certains ingrédients restaient

un bon bout de temps dans le chaudron...

Les plus fortunés pouvaient s'offrir

des assiettes en étain.

Mais les aliments à haut taux d'acidité

avaient pour effet de faire migrer des particules de plomb

dans la nourriture, ce qui menait souvent à un

empoisonnement par le plomb (saturnisme)

et il n'était pas rare qu'on en meure.

C'était surtout fréquent avec les tomates,

ce qui explique que celles-ci aient été considérées

pendant près de 400 ans comme toxiques.

Le pain était divisé selon le statut social.

Les ouvriers en recevaient le fond carbonisé,

la famille mangeait la mie,

et les hôtes recevaient la croûte supérieure, bien croquante.

Pour boire la bière ou le whisky,

on utilisait des gobelets en plomb.

Cette combinaison mettait fréquemment les buveurs

dans le coma pour plusieurs jours !

Et quand un ivrogne était trouvé dans la rue,

il n'était pas rare qu'on entreprennent

de lui faire sa toilette funèbre.

Il restait ainsi plusieurs jours sur la table de la cuisine,

où la famille s'assemblait pour boire un coup

en attendant que l'olibrius revienne à la conscience.

D'où l'habitude de la veillée mortuaire.

La Grande-Bretagne est en fait petite,

et à cette époque, la population ne trouvait plus de places

pour enterrer ses morts.

Du coup, on déterra des cercueils,

et on les vida de leurs ossements,

qui furent stockés dans des bâtiments ad hoc,

afin de pouvoir réutiliser les tombes.

Mais lorsqu'on entreprit de rouvrir ces cercueils,

on s'aperçut que 4 % d'entre eux portaient des traces de griffures dans le fond,

ce qui signifiait qu'on avait enterré là quelqu'un de vivant.

Dès lors, on prit l'habitude d'enrouler

une cordelette au poignet du défunt,

reliée à une clochette à la surface du cimetière.

Et l'on posta quelqu'un toute la nuit dans les cimetières avec mission de prêter l'oreille.

C'est ainsi que naquit là l'expression

« sauvé par la clochette ».


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