Magazine Cinéma

Le Hobbit : La désolation de Smaug

Par Haiyken @JALFDM
Le Hobbit : La désolation de SmaugLe Hobbit : La désolation de Smaug.Titre original : The Hobbit: The Desolation of Smaug.Réalisé par Peter Jackson.Écrit par Peter Jackson, Guillermo del Toro, Fran Walsh et Philippa Boyens.D'après le livre de J. R. R. Tolkien.
Synopsis : Le film suit les aventures du personnage principal Bilbo Sacquet, entraîné dans une quête héroïque pour reprendre le Royaume perdu des nains d'Erebor, conquis longtemps auparavant par le dragon Smaug. Abordé à limproviste par le magicien Gandalf le Gris, Bilbo se retrouve intégré à une compagnie de treize nains menée par Thorin Ecu-de-Chêne, guerrier légendaire. Ce voyage les conduira au Pays Sauvage, via Fondcombe, les Terres Solitaires et les Monts Brumeux, des territoires dangereux grouillant de gobelins et d'orques, de wargs assassins et d'énormes araignées, de changeurs de peau et de sorciers. 
Un an après la sortie du premier opus, voici la suite tant attendue des aventures de Bilbo Sacquet. Si le premier film lançait cette adaptation avec relativement d'efficacité, on est en droit de se demander si un second (et un troisième) film est vraiment justifié. Peter Jackson semble vouloir réitérer le succès du Seigneur des Anneaux avec une nouvelle trilogie, mais est-ce réellement une bonne chose ? Et surtout, est-ce que c'est bien fait ?
Le Hobbit : Une suite inattendue.
Il est vrai qu'un an après, et surtout après avoir vu ce second film, on peut de nouveau se poser la question sur la pertinence d'adapter un livre de 400 pages en trois films. Si le premier film laissait penser "pourquoi pas après tout", le second nous fait clairement comprendre que c'était une erreur. Attention, le film n'est pas mauvais, loin de là. Était-il nécessaire ? Pas vraiment. Pourquoi cela ? Tout simplement car la grande majorité du film (qui dure plus de deux heures et demi) est principalement constitué d'éléments ajoutés par Peter Jackson pour faire d'une petite aventure un film aux proportions épiques.   Les changements en eux-mêmes ne sont pas mauvais, une partie étant même tiré des écrits de Tolkien lui-même avec ces Histoires Inachevées et autres livres complétant la saga du Seigneur des Anneaux. Mais si les ajouts sont intéressant, ils n'en restent pas pour le moins inutiles. Cela a pour résultat d'étirer tellement l'intrigue qu'on en arrive à se demander de quoi parle l'histoire en vérité. Était il réellement nécessaire de passer autant de temps avec les Elfes ? L'intrigue concernant Gandalf était-elle utile pour la quête de Bilbo ? Petit à petit, des dizaines de sous-intrigues se sont greffées, si bien qu'on peine à se souvenir de tout ce qu'on nous montre. En voyant ce second opus, il est clair qu'il y a un film de trop dans cette nouvelle trilogie, et c'est malheureusement celui-ci.
Ô Smaug, Première et principale des calamités.
Si le film souffre terriblement de longueurs, c'est aussi car le titre nous promet une chose et une seule : Smaug. Je pense qu'énormément de spectateurs trépignaient d'impatience de voir enfin ce splendide dragon, surtout après les quelques extraits lors des bandes-annonces. Et il faut dire que ce sont, en tout cas à mes yeux, les séquences entre Smaug et Biblo qui portent le film, pour la simple et bonne raison que c'est la quête principale commencée avec le premier film. Adieu les intrigues secondaires, là on est au cœur de l'action, on touche au but et Biblo est à l'écran (oui, car même s'il est le héro de l'histoire, on ne le voit pas tant que ça dans ce film ...).  Malheureusement, pour arriver jusqu'à Smaug, il faut endurer pas mal de choses. La récompense est pourtant là, autant visuellement qu'au niveau de la mise en scène. Dommage que le face à face entre le hobbit et le dragon se transforme en chaos pas possible dès que les nains réapparaissent (c'était déjà le cas dans le premier film). Alors qu'on avait des plans spectaculaires, terriblement esthétiques et surtout simples à comprendre, on finit par se retrouver au milieu d'un maelstrom d'effets visuels, le tout devenant incompréhensible et frôlant l’absurdité. J'ai été déçu que Peter Jackson joue la surenchère alors que ce n'était vraiment pas justifié, le dragon se suffisant à lui même.
La désolation de Smaug, bien qu'un bon film, reste une déception. Même s'il est clair qu'on passe un bon moment devant, principalement grâce à l'excellente réalisation et l'habile équilibre entre action, humour et intrigue,  on en ressort avec une drôle d'impression, comme si on était pas vraiment capable de comprendre ce qu'on vient de voir. Trop d'ajouts qui n'était pas nécessaires font de ce deuxième opus un simple film de transition qui peine a avoir une identité propre. Je suis donc inquiet pour le troisième film et espère en ressortir avec un sentiment de joie plus qu'un sentiment de soulagement.
Le Hobbit : La désolation de SmaugLe Hobbit : La désolation de SmaugLe Hobbit : La désolation de SmaugLe Hobbit : La désolation de SmaugLe Hobbit : La désolation de SmaugLe Hobbit : La désolation de SmaugLe Hobbit : La désolation de SmaugLe Hobbit : La désolation de SmaugLe Hobbit : La désolation de SmaugLe Hobbit : La désolation de SmaugLe Hobbit : La désolation de SmaugLe Hobbit : La désolation de Smaug

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Haiyken 86 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines