Pour la traditionnelle galette, jamais personne ne me choisi pour roi. A chaque fois, j’espère mais au final c’est une déception. Comme un chagrin d’amour. D’ailleurs, ma vie amoureuse est une galette des rois permanente où ce sont les autres qui se choisissent, s’unissent et s’échangent. Moi, pendant ce temps, je ne me bourre que de frangipane et de cidre dans l’indifférence générale. La peine et la solitude semblent être les seules reines à trôner à mes côtés. Au moins je suis polygame. On devrait interdire la galette des rois en Janvier. C’est un bras d’honneur à tous les laissés-pour-compte de l’amour. Heureusement, La Grande Dépression est là pour faire passer la fève, grâce à la playlist d’un dimanche tout pourri avec The Kills, Beach House, Syl Johnson, Juveniles et Françoise Hardy.

The Kills – Good Night Bad Morning
Le prix à payer d’une nuit inoubliable.
Beach House – I Do Not Care For The Winter Sun
Le duo Beach House avait sorti cette petite perle mélancolique en 2010.
Syl Johnson – Is it because I’m black ?
En 1969, Syl Johnson gravait sur le vinyle la souffrance de la communauté afro américaine. « Wondering why my dreams never came true. Is it because I’m black? »
Juveniles – Washed Away
Avec une voix de Morissey, les français Juveniles nous délivrent une electro froide teintée de tristesse.
Françoise Hardy - Je ne sais pas ce que je veux
Ne pas savoir ce que l’on veut, c’est déjà un début de réponse ou c’est plus compliqué que ça ?