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Méthode Zermati : 11ème rendez vous

Par Nag

De retour des vacances, j’ai retrouvé ma diététicienne pour mon rendez vous bimensuel. C’était l’occasion de faire le bilan des fêtes! 

Cette année, je n’ai pas l’impression d’avoir mangé plus que de raison. J’étais d’avance écoeurée par la nourriture et en particulier par le chocolat (j’en ai beaucoup mangé ces derniers mois, en particulier depuis mon arrivée en Belgique

;)
) et cette année, nous avions moins de repas que les années précédentes. Puis je suis partie en voyage où il était plus facile de suivre mes sensations alimentaires. Le retour à la maison a été pourtant difficile pour moi, en particulier lors que je me suis pesée et que je me suis aperçue que j’avais à nouveau pris du poids. Je me sentais reposée et sereine, rassérénée par mes vacances, mais à la fois en colère et un peu déprimée de cette prise de poids. Alors que j’avais stabilisé mon poids entre août et octobre, la prise de poids a recommencée depuis et j’ai l’impression de ne pas avoir de prise là dessus.

noel

Le Dr Zermati me donnait beaucoup d’exercice à chaque rendez vous, je trouvais ça parfois difficile car c’était trop pour moi. Mais à la fois, c’était rassurant. Ma diététicienne m’en donne moins, peut être aussi parce que j’ai franchi des étapes déjà sur les sensations alimentaires et je me sens parfois perdue. Mais je comprends également qu’il faut que j’évolue psychologiquement et, comme j’aime particulièrement avoir des règles dans ma vie, qu’il ne faut pas rajouter des règles alors que j’essaie de supprimer justement les principes de la restriction cognitive.

Comme souvent, ce rendez vous m’a fait du bien même si cette fois, il m’a vraiment conduite à m’interroger. La diététicienne considère que sans doute mon écoeurement face au chocolat notamment s’explique par la diminution de la restriction cognitive. Si c’est permis et si je ne m’en suis pas privée ces derniers temps, je n’ai pas de raison de me jeter dessus et de me gaver à Noël…

Cette discussion nous a conduit à conclure que mon principal "problème", ma principale difficulté est la gestion des émotions. Je m’en aperçois de moi même de plus en plus et j’arrive à identifier les situations qui me font manger. Mais je les identifie sans savoir les gérer, c’est pour ça d’ailleurs que je continue à prendre du poids. Ces émotions me font trop manger même si je n’ingurgite pas non plus des quantités incroyables de nourriture lors de ses moments émotionnels. Ces émotions ne sont d’ailleurs pas forcément des situations de difficultés particulières, cela peut être tout simplement un peu de stress au bureau, du découragement, de la contrariété… Lors d’un précédent rendez vous, elle m’avait demandé si manger calmait mes émotions négatives et j’avais répondu par la positive. Elle m’avait alors répondu, avec un grand sourire: "c’est bien, ça veut dire que cela marche!". Et c’est vrai, il faut que j’apprenne à gérer tout ça…

émotions

Le reste du rendez vous a été bien rempli par une conversation qui n’a aucun rapport avec la nourriture, en tout cas pas de rapport direct… Nous avons parlé de la gestion des relations humaines dans le boulot et des raisons qui m’ont poussée, à la fin de l’année dernière, de stresser alors que j’avais abordé ce changement de vie avec sérénité, ce qui était inhabituel chez moi. J’ai en effet eu un moment de stress, couplé à de la fatigue et à quelques problèmes de santé bénins. Il faut vraiment que j’apprenne à gérer cela et, à part la médiation de pleine conscience qu’il faut que j’introduise dans ma vie quotidienne (j’en fais de temps en temps et cela fonctionne bien), je n’ai pas forcément de méthode pour changer. Il faut évoluer, réfléchir, grandir… et cela prend du temps! Et ne pas trop penser à maigrir même si j’aimerais vraiment perdre du poids car je ne rentre plus dans beaucoup de vêtements et je m’aime de moins en moins…

Mais bon, demain est un autre jour et je me sens de toute façon mieux dans ma peau et dans mon rapport avec la nourriture… mais je dois encore progresser et tout ça est fragile encore pour moi… mais c’est parfois dur d’être patiente! J’en ai conclu finalement que, comme je me sentais bien, il fallait que j’arrive à me recentrer, à me concentrer davantage (c’est vraiment dur à faire lorsque l’on se sent mal). Je vais donc faire l’exercice que j’étais censée faire pendant les fêtes et qui était difficile à programmer sur le rassasiement spécifique et tenir un carnet de bord pour mieux être attentive à mes sensations… j’ai vraiment hâte de progresser et c’est étrange d’être consciente du problème et de ne pas avoir de solution "miracle" pour avancer…


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