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Explosons

Par Thomz

Première partie note des bas de pagisée, la suivante en cours de mise en forme et finalisation d’écriture, les autres déjà bien ancrées dans ma tête. Immanquablement de nouvelles lectures apportent de nouvelles pistes, qui parfois viennent chambouler toute la compréhension que l’on pouvait avoir d’un élément particulier. Faire des recherches, recouper, ne pas se répéter, essayer d’être original, tout en restant dans les limites de la bienséance universitaire. Tournures valises à utiliser régulièrement pour ne pas donner l’illusion de les juxtaposer. Finies les coupes soudaines, ruptures stylistiques, figures d’esbroufe pour le commun des mortels, qui utilisées avec parcimonie peuvent attirer l’œil, mais qui à dose non homéopathiques attirent la foudre comme un paratonnerre sous l’orage.

(Nimier dandy, oui, on rédige ça aujourd'hui et demain)

Retard nécessaire, nuit/jour qui y passent, mais on aime bien ça, ça fait de l’occupation, on regrette que le temps ne s’y prête pas, pelouses abandonnée, fantasmées, bien plus vertes et bien moins peuplées dans mes rêves que dans la triste réalité de nos plue beaux RTT.

Toute lecture est une bouffée d’air frais entre le creux des vagues qui nous font bouffer du galet. On lit avec passion l’essai de François Cusset French Theory qui raconte l’invasion deleuzo-derrido-foucaldienne (entre autres choses et noms) aux Etats-Unis dans les années 70 ; on vient de terminer le court récit des évènements dramatiques de l’été 68 à l’université de Mexico, raconté par Paco Ignacio Taibo II, ça nous change radicalement des atermoiements bobo-gauchistes de ces dernières semaines. On a lu aussi Effacement, de Percival Everett, que j’ai mieux aimé que Désert Americain (peut être un papier plus creusé que ça dans la semaine, même sûrement), histoire d’un romancier américain qui n’écrit pas assez black. On s’est lancé depuis New-York dans Gravity’s Rainbow (ce qui parasite considérablement un certain travail universitaire susmentionné), on papillonne dans un Ulysse de Joyce déjà bien entamé (on s’est bien entendu procuré l’essai de Burgess, lui aussi objet de butinage sévère), Lichtenberg me lorgne du coin de l’œil, on butine pas, sinon c’est l’overdose de miel.

Fin de la troisième lecture de Carpenter’s Gothic, on réfléchit sur le motif gothique, entre autres motifs, et on essaie de boucler une intervention orale dont la préparation va empiéter sur la journée de demain, passage éclair bibliothèque, et sur la nuit prochaine, à moins que me super-pouvoirs d’analyse ne marchent à plein régime, à condition que j’arrive à prouver avant qu’ils existent. On termine la lecture de A Night At the Movies de Coover, on a lu deux fois Nuit Blanche en Balkhyrie d’Antoine Volodine, qui nous intrigue toujours autant, et on se demande toujours si le livre n’est pas qu’un vague fantasme, une projection mentale d’un homme dérangé, hanté par les cendres du monde auquel il appartient. Quelques notes à ce sujet, éparpillées dans le lointain…

Je ne veux pas avoir l’air de donner mon avis, mais Robert Downey Jr. est Iron Man (faut que je me remette les comics en tête, et j’espère ne pas avoir à modifier trop substantiellement mon jugement).

Besancenot ça devait faire ton sur ton sur le canapé de Drucker cet après midi.

Stooppppp.



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