Magazine Afrique
Certains romans nous déstabilisent car l'admiration suscitée par la beauté de l'écriture se dispute avec la frustration née d'une impression d'inaboutie, de potentiel sous-exploité ; le "Opium Poppy" d'Hubert Haddad me laisse ce sentiment. C'est l'histoire d'un enfant, d'un gamin qui ne porte pas de nom. Enfin, pas vraiment puisqu'on l'a affublé du surnom de "l'Évanoui" dans le petit village Afghan qui l'a vu naître, puis il hérita du nom d'Alam, celui de son frère sacrifié sur l'hôtel de la formation (...)
-
Mes lectures