Obsession fatale - 7/10

Un film de Jonathan Kaplan (1992 - USA, Japon) avec Kurt Russell, Madeleine Stowe, Ray Liotta, Roger E. Mosley, Deborah Hoffner, Ken Lerner

Petit thriller efficace.

L'histoire : Un petit couple charmant, Michael et Karen, sans problème. Un soir, cependant, un cambrioleur pénètre dans la maison et leur cause la peur de leur vie. Menacé par Michael, l'homme met un couteau sur la gorge de Karen et l'entraîne jusque dans le jardin avant de s'enfuir. La police arrive, Roy et Pete, gentils, rassurants, courtois. Surtout Pete, qui flashe sur la bien jolie Karen. Il leur fait installer un super système de sécurité et devient leur ami... puis rapidement, se montre tout de même quelque peu envahissant.

Mon avis : Rien d'extrêmement original dans cette histoire, on sait forcément que le bien triomphera du mal, mais c'est bien fait et les acteurs sont splendides. Ray, le vénéneux, fait de l'ombre à Kurt, le gentil... mais comme ils sont beaux tous les deux ! Ils ont vieilli depuis et Ray a pas mal engraissé, mais à cette époque, waouh, y avait rien de plus sexy, je crois ! Quant à ma chère Madeleine, que j'adore, une des actrices américaines les plus craquantes... je m'arrache les cheveux de ne plus la voir au cinéma depuis dix ans... Elle préfère désormais les studios de télé, à moins que ses petites rides assumées ne l'aient rayée de la liste des comédiennes bankables. Ils ne savent pas ce qu'ils veulent, les réalisateurs : trop de botox, elles sont moches ; trop de rides, elles sont vieilles. Ah la la... pas facile d'être une nana dans ce monde de l'image.

A voir pour les acteurs, ils sont TROP beaux. Et le méchant Ray (forcément... ils jouent toujours les méchants ou les ripoux) nous fiche un peu les chocottes. Le type super mignon qui se révèle un sacré psychopathe... bouh. Je spoile ? Oh ben non ; ce type de film, on sait dès les premières minutes que cette délicieuse tête d'ange cache un gros taré !

Un bon petit thriller comme on en faisait dans les années 90, carrés, sombres, glauques, psychotiques. Avec les quelques clichés qui vont avec. Mais moi j'aime bien.