Chronique : La vengeance en Prada

Souvenez-vous, il y a 10 ans, Andrea Sachs, seconde assistante de la papesse de la mode, Miranda Priestly, plantait sa chef en pleine fashion week parisienne.

Ce job, pour lequel des milliers de filles auraient été prêtes à tuer, s’était révélé le pire cauchemar d’Andy, et elle fut la première à dire non à ce tyran en jupon… Prada. De retour à New York, Andrea partait à la recherche d’un nouveau travail.

Ainsi s’achevait Le Diable s’habille en Prada, le premier roman de Lauren Weisberger qui rencontra le succès mondial que l’on connaît.

10 ans plus tard, l’auteure newyorkaise, qui s’était très largement inspirée de sa propre expérience chez Vogue US auprès d’Anna Wintour, a repris sa plume, après quelques autres romans, de moindre envergure. Et dans La vengeance en Prada, paru le 7 novembre 2013 aux éditions Fleuve Noir, ce sont les personnages qui ont fait le succès du Diable que nous allons retrouver.

Une décennie plus tard, Andrea dirige, avec Emily (oui, Emily, la première assistante de Miranda, celle qui était si rude avec elle) The Plunge, un magazine ultra chic sur le mariage, qui se veut être le Runway du domaine et qu’elles ont créé toutes les deux.

Sur le plan personnel, après sa rupture avec Alex, et quelques aventures, notamment avec Christian, le playboy du Diable, Andrea a rencontré son prince charmant en la personne de Max Harrison, héritier d’un géant de l’édition sur le déclin à cause de la crise. Pour résumer, le cauchemar Miranda est loin d’elle, et tout va parfaitement pour elle.

Mais, car évidemment il y a un mais, tout bascule le jour où Elias-Clark, le groupe de presse propriétaire de Runway propose une offre de rachat de The Plunge à Andrea et Emily.  Miranda veut le magazine et l’offre est indécente. Mais Miranda a-t-elle changé ? Que cache cette offre ? Est-ce qu’Andy va l’accepter ?

Autant de questions qui trouveront réponse dans cette suite. Retrouver ces personnages, la verve, l’humour et l’écriture de Lauren Weisberger, vous pouvez nous croire, est une vraie partie de plaisir. Une vengeance diablement drôle !

La vengeance en Prada de Lauren Weisberger, traduit de l’anglais par Christine Barbaste, Edition Fleuve Noir, 456 pages, 19,90€.