D’un côté Fausto Maijstral, duo berlinois composé de Du Champ et Will Gresson, de l’autre Sádon, entité russe partagée par Donat Mavleev et Sanya Vorobey. Deux dénominateurs communs, un penchant pour les drones électriques, voir synthétiques, et une terre d’accueil, l’hexagone, où séjourne leurs labels respectifs, La Station Radar et BLWBCK. L’air de rien, en France, la musique expérimentale, nourrie d’improvisation, passionne et engendre de belles histoires telles celles de leurs albums à voir le jour les 27 et 25 janvier prochains sur ces deux micro-structures qu’on ne présente plus (lire ici et là). A la fois méandreuses, obscures et mélancoliques, leurs compositions bien que différentes dans leur chimie intrinsèque – Fausto Maijstral s’imprègne des silences, Sádon étire le bruit – n’en restent pas moins les plus courts chemins vers l’introspection, la méditation et le rêve. De quoi occuper sans ciller nos longues nuits d’hiver.