Chronique : Tapis rouge

L’infatigable James Patterson, l’un des maitres du polar, vient de publier sa nouvelle pépite intitulée Tapis Rouge aux Editions de L’Archipel.

Co-écrite avec Marshall Karp, cette histoire nous transporte à New York en plein festival de Hollywood sur Hudson. Un évènement voulu par le maire pour attirer les pontes du cinéma de Los Angeles à venir tourner dans sa ville.

Tout ce qu’il y a de comédiens, producteurs ou encore scénaristes des plus influents sont là pour l’occasion et leur sécurité est assurée par l’équipe du NYPD Red, une unité d’élite de la police new-yorkaise qui a pour but la sécurité des VIP.

Mais dès le premier jour, cela démarre mal avec le décès du producteur Sid Roth, empoisonné dans la salle à manger d’un restaurant très select.  L’enquête est confiée à l’inspecteur Zach Jordan et à sa toute nouvelle co-équipière Kylie MacDonald, accessoirement son ex petite amie.

A peine quelques heures après, un comédien est tué sur le tournage de son film. Les balles à blanc ont été changées pour des vraies et cela à été fatal. Les 2 crimes ont-ils un rapport ?

Zach et Kylie vont vite s’apercevoir que oui, et une course contre la montre va être engagée pour stopper le tueur, qui se surnomme Le Caméléon, qui ne compte pas s’arrêter à ces deux morts alors que les projecteurs sont enfin braqués sur lui.

Personne ne sera épargné, ni les grands noms du cinéma, ni les « sous-fifres » ni l’entourage des inspecteurs. Les nerfs de tous vont être mis à rude épreuve.

Evidemment, nous vous laissons découvrir l’issu du scénario par vous-même. Il est très bien ficelé, plein de rebondissement et nous plongeons totalement dans l’histoire dès les premières pages.

Tapis rouge est un livre qui se dévore et qui prouve une fois de plus le grand talent de l’auteur pour nous tenir en haleine et nous surprendre. Seul petit reproche, on aurait aimé qu’il soit un peu plus épais  avec, par exemple, quelques meurtres en plus pour faire encore plus monter la pression.

Tapis rouge de James Patterson et Marshall Karp, Editions de l’Archipel, 331 pages, 22€.