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vaccins, rappels de vaccins pour les animaux, le plus est il l'ennemi du bien?.

Par Ladygalga @ladygalga

2 articles de sources différentes sont très interessants,

des débats pour les pour et les contre ?

Lady Galga

Catherine O'Driscoll, auteur du livre : Ce que les Vétérinaires ne nous disent pas sur les vaccins, pose la bonne question: 

  EST-CE QUE NOUS VACCINONS TROP ?

Quand mes jeunes chiens sont morts, j'ai demandé pourquoi et j'ai appris qu'ils avaient été victimes de sur-vaccination .Mes recherches m'ont amenée à publier un livre qui s'appelle: Ce que les Vétérinaires ne vous disent pas sur les vaccins.
L'ndustrie du vaccin vétérinaire a lancé une campagne pour défendre la vaccination annuelle .
Mais la vérité triomphe toujours.

En janvier 2004, 31 vétérinaires ont eu la hardiesse de signer une lettre publiée dans le Times des Vétérinaires ( Royaume-Uni), affirmant que la vaccination annuelle constitue un abus de confiance  par désinformation , un mensonge par omission  et du vol par tromperie.

J'avais qualifié la vaccination annuelle de tromperie 10 ans auparavant , pleinement consciente  que je pouvais être traînée en justice  si on me donnait tort . Cela n'a pas été le cas.

La vérité est bel et bien que nous vaccinons trop !

 
En 2000,les membres du COBTA: ( Conseil de l'Association Vétérinaire Médicale sur la Biologie et la Thérapie) ont présenté leurs conclusions de rapport, affirmant ce qui suit :

  • Quand une piqure de rappel de vaccination avec un vaccin contenant un virus vivant désactivé (souche morte) par exemple ceux de la maladie de Carré, de la parvovirose ou de la maladie de Carré féline - est administrée à un animal adulte déjà vacciné, aucune protection supplémentaire n'est apportée.

Les vaccins par virus vivant modifié ont leur action fondée sur la reproduction du virus comme réponse. Les anticorps dus aux vaccinations précédentes ne permettent pas aux nouveaux virus de se reproduire, les taux d'anticorps ne sont pas augmentés de manière significative, les populations de cellules-mémoire ne se sont pas étendues.

Bref, aucune protection supplémentaire n'est apportée par cette piqure de rappel.
Il n'y a pas de données scientifiques pour étayer les directives des marques de vaccins dans le sens d'une nouvelle injection tous les ans.

LES VACCINS NE SONT PAS INOFFENSIFS.

Des effets secondaires peuvent être évités et de gros désagréments peuvent être minimisés en évitant les vaccinations non indispensables.

  • POUR RESUMER: la vaccination annuelle est une perte de temps .Une fois l'immunité acquise, aucune protection supplémentaire n'est apportée par la répétition.
  • IL FAUT CE RAPPELER: LES VACCINS NE SONT PAS INOFFENSIFS !

LA COBTA **( voir plus haut) a annoncé qu'il fallait vacciner plutôt tous les 3 ans.

Mais il n'est pas nécessaire, non plus, de vacciner tous les 3 ans les animaux
PARCE QUE L'IMMUNITE DURE PENDANT PLUSIEURS ANNEES ET MEME LA VIE DURANT ( R.D  Schultz ). Et chaque injection comporte des risques.

Le manuel de Merck, édité par le très important fabricant de vaccins MERCK, stipule que les patients avec des déficiences immunitaires B ou T ou issus de lignées atteintes d'immunodéficiences B ou T, ne devraient pas recevoir des vaccins à virus vivants, à cause du risque mortel qu'ils présentent.
Les signes d'immuno-déficience T ou B incluent: des allergies respiratoires, des allergies alimentaires, de l'eczéma, de la dermatite, des atteintes neurologiques
et des maladies cardiaques. Votre chien rentre-t-il dans ce cadre ?

Des études scientifiques font le lien entre vaccins et une large gamme de maladies en -ite: maladies inflammatoires.

En 1983, Frick et Brooks ont démontré que les vaccins déclenchent des conjonctivites et des dermatites chez les chiens. L'étude sur les vaccins effectuée par  Canine Health Concern - concernant plus de 4000 chiens a fait ressortir que:

  • 56,9% de tous les chiens de l'étude, souffrant de conjonctivite avaient montré les premiers symptômes dans les 3 mois suivant une injection de vaccin et
  • 61.2% de chiens souffrant de dermatite  manifestaient les 1ers symptômes  pendant ces 3 mois cruciaux.

Notre hypothèse est que si le vaccin n'y est pour rien dans la maladie qui survient, alors seulement 25% des maladies devraient commencer dans cette période de 3 mois de l'année: la plupart des troubles ont commencé dans la semaine qui a suivi l'injection.

  • Nous avons trouvé que 2.7% de tous les chiens de l'étude souffraient de colites, avec 56.9% des cas dans les 3 mois de post-vaccination.


Le Dr Larry Glickman explique comment surviennent des phénomènes inflammatoires  et le Dr Harm Hogen-Esch à l'université de Purdue a fait de même.
L'équipe  a étudié les effets  du protocole de vaccination couramment suivi, sur les systèmes immunitaires et endocriniens des beagles:


Un groupe de contrôle n'a pas été vacciné et l'autre groupe l'a été selon les instructions des fabricants.

Le groupe vacciné a développé des niveaux importants d'auto-anticorps de fibronectine, de laminine, d'ADN, d'albumine, de cytochrome C, de cardio lipine et de collagène.

  • Une fois vaccinés, les chiens ont commencé à attaquer leur propre biochimie: ils sont devenus allergiques à eux-mêmes.

Une découverte dans l'étude de CHC, par exemple, a été que 53.7% des chiens avec des troubles rénaux avaient commencé à en souffrir dans les 3 mois après l'injection.

source du 1er article

source du 2eme article

La vaccination n’est pas un acte anodin  et n’est pas sans risque. Comme tout produit injecté dans un organisme vivant, il peut avoir des réactions secondaires.

  • Réactions allergiques ( choc anaphylactique)
  • Fièvre
  • Vomissements
  • Anémie à médiation immunologique
  • Problèmes neurologiques

C’est la raison pour laquelle, votre vétérinaire procède à un examen général de votre compagnon avant toute vaccination car il est primordial que votre chien soit en bonne santé au moment de l’injection.

 IL N Y A AUCUNE OBLIGATION DE VACCINER SON CHIEN, sauf pour la rage dans certaines conditions (voyages,...)


Il n'est pas nécessaire de faire vacciner son chien tous les ans comme le préconise votre vétérinaire. Vous constaterez par vous même que la plupart des vaccins ont une durée de 3 à 7 ans.

Il faut savoir que la plupart des vétérinaires vivent grâce aux vaccins et de la vente de croquettes. Ce n'est donc pas dans leurs intérêts de perdre cette rentrée d'argent en informant leurs clients. Dommage pour la santé de nos chiens...

Par contre, il est urgent d'aviser le plus grand nombre de l'utilité de faire vacciner, tous les ans, son chien contre la toux de chenil. Beaucoup de chiens ramènent la toux de chenil en revenant d'expos ou du club canin!

Chaque année, l’injection de rappel vaccinal est communément admise comme un acte médical devenu incontournable. A tel point automatisé qu’on en oublie qu’il s’agit bien avant tout d’un acte médical. A ce titre, il est indispensable de se poser certaines questions afin que chaque propriétaire ai sa propre réflexion en liberté de santé animale.

Depuis quelques années, les maîtres s’interrogent de plus en plus face à la forte recommandation des vétérinaires en matière de vaccination. Ces personnes, pour lesquelles le bien-être de leur compagnon est primordial, se demandent en effet tout naturellement pourquoi leur chien doit subir un rappel chaque année alors que nous autres, humains, y compris nos enfants, ne sont pas assujettis à une "recommandation" si fréquente ?

La dernière campagne publicitaire des laboratoires Virbac, mettant en scène des panneaux d’affichage avec le slogan "je l’aime, je le vaccine", récompensant les mairies qui annonceraient le plus, a choqué plus d’un praticien en santé naturelle (vétérinaire naturophate). A titre d’information, il est indispensable de savoir que le secteur de la vaccination représente, pour l’année 2006, 22% du chiffre d’affaires de Virbac, les produits antiparasitaires arrivant en premier avec 50%. Si on fait un rapide cumul, entre antiparasitaires et vaccins, 72% du CA est réalisé. Cela laisse place à un questionnement logique.

Y-a-t-il réellement nécessité d’une vaccination annuelle chez le chien ?

virbac

Virbac Dernière campagne publicitaire nationale avec affichages "abri-bus"

De récentes recherches scientifiques ont démontré que cette répétition vaccinale posait plus de risques qu’elle n’apportait de bénéfices. C’est pour cette raison d’ailleurs que, depuis plusieurs années déjà, certains états des USA et certains pays comme le Canada (pas sur tout le territoire encore), ont proposé un protocole vaccinal réduit à trois voire quatre ans, avec une cessation définitive de la vaccination dès que le chien entrait dans un âge avancé, où il devenait considéré "senior" (chez le chien, cet âge est variable selon la race). Quelques vétérinaires, dont Dr Charles Danten, mais aussi le Dr Loops, vétérinaire homéopathe, ont expliqué les dégâts et méfaits des vaccinations annuelles répétées tout au long de la vie de nos compagnons (ex: tumeur malignes fréquentes sur les zones d'ingections).

En naturopathie de santé animale, rejoignant leurs confrères naturopathes en médecine humaine, depuis longtemps les praticiens ont établi le lien direct entre la survaccination et l’émergence de nouvelles maladies graves de plus en plus fréquentes : maladies auto-immunes, fibrosarcomes (souvent localisés d’ailleurs au point d’injection...), cancers débutant chez les adultes encore jeunes, anémie hémolytique à médiation cellulaire etc.

Car, malgré que cet acte médical soit devenu routinier, il n’en reste pas moins qu’un vaccin n’est pas, et ne doit pas être considéré comme, un acte anodin dépourvu de risques. Sa pratique trop fréquente ne peut qu’engendrer un affaiblissement immunitaire, voire génétique, de nos chiens.

Que démontrent les recherches en ce domaine ?

Les principaux fabricants de vaccins canins/félins ont publié, il y a trois ans, leurs recherches, lesquelles indiquent clairement et explicitement que leurs propres produits confèrent une immunité minimale d’une durée de trois à quatre ans, parfois cinq même ! Ceci donne une accréditation toute légitime au choix des protocoles vaccinaux tous les 3-4 ans retenus par certains états comme dit précédemment.

D’autre part, des spécialistes en immunologie vétérinaire indépendants ont parallèlement publié des recherches dont les résultats sont en tous points similaires = la durée d’immunisation induite par un vaccin dépasse les trois ans pour la plupart. Eux estiment même que cette protection vaccinale, chez le chien et le chat, comme chez l’homme, avoisinne les 10 ans.

C’est ce que le Dr Schultz (professeur et titulaire de la Chaire des Sciences Pathobiologiques de l’EMV de l’Université de Wisconsin-Madison, état du Massachussets, USA) avait démontré depuis déjà pas mal de temps; en termes simples, ses travaux ont prouvé que la protection vaccinale de la plupart des vaccins administrés aux chiens est développée et efficace pendant une petite dizaine d’années.

Quel intérêt, donc, de leur injecter un rappel tous les ans ? Car c’est bien du maintien de leur bonne santé qu’il est question ici.

Quelle est la position de la naturopathie en santé animale sur ce point ?

Elle rejoint la conception des principales médecines holistiques, dont l’homéopathie en premier. Il a été prouvé là encore par des recherches, que dès que la réponse immunitaire a été créée et intégrée dans l’organisme, il devient tout à fait inutile, voire dommageable, d’appliquer un rappel. A fortiori d’en appliquer plusieurs et tout au long de la vie.

Si la réponse immunitaire n’a pas pu être créée et intégrée, re-vacciner n’a pas de sens. Cela n’augmentera en rien l’immunité à la maladie concernée, mais au contraire démultipliera les risques de vaccinoses (maladies vaccinales)

Un vaccin, qu’il soit à destination des humains comme à destination des animaux, n’est pas un acte routinier sans conséquences. Il est nécessaire que le maître s’interroge sur le bien-fondé de cette démarche. Il est utile à cet effet qu’il puisse disposer de supports où chercher l’information, car elle existe. C’est aussi l’objectif prioritaire des naturopathes que de communiquer autour des actes qu’ils estiment parfois conduits de façon déraisonnée.

Y-at-il une loi qui nous oblige à vacciner tous les ans nos animaux ?

Non aucune. Les vaccins sur nos chiens (et chats) ne sont nullement obligatoires pour les particuliers. Ce sont juste des recommandations, la plupart du temps émises par les laboratoires (pour des raisons financières évidentes?), lesquels ne sont d’ailleurs pas soumis à indiquer sur les étiquettes de leurs injections ou produits vaccinaux les résultats de leurs recherches qui indiquent que la couverture de protection est assurée nettement au-delà d’une année.(cherchez l’erreur !..)

S'il vous prenait l'envie de demander quelques informations (Virbac), voici la réponse qui vous serait envoyée:

''Vous recherchez un certain nombre d'informations sur notre gamme de vaccins.
La législation française en vigueur sur le médicament vétérinaire soumis à ordonnance ne nous autorise pas à communique directement auprès du public sur la santé des animaux ou sur nos médicaments. Nous ne pouvons donc répondre directement à vos questions. ''

Il faudra donc passer par l'interédiaire de votre vétérinaire pour obtenir plus d'informations, si ce dernier accepte de jouer le messager! Les laboratoires se déchargent à l'occasion de pas mal de responsabilités.

Les éleveurs trouveront grand intérêt à appliquer des protocoles à trois ans minimum, en se référant aux recherches d’immunologie en la matière. C’est à eux d’expliquer leur choix, responsable et préventif, aux futurs acheteurs, et de les sensibiliser de fait à cet acte médical parfois lourd de conséquences. En effet les chiens de race principalement, sont connus comme étant des sujets plus sensibles face à la maladie. Ces animaux ont donc, plus que les "croisés ou bâtards" besoin d’une sécurité renforcée en matière de vaccination, par exemple une protection homéopathique.

Et la rage alors?

Dans certaines régions, ou pour traverser certaines frontières, le vaccin contre la rage est obligatoire pour des raisons sanitaires compréhensibles. S’il n’est pas possible de se soustraire à la loi, afin de pouvoir emmener avec soi son animal en toute liberté, il reste cependant tout à fait possible (et recommandé) de pratiquer le vaccin sous couverture de protection avec des remèdes homéopathiques individualisés, qui s’administrent la veille au soir, une heure avant l’injection, une heure après et le soir même, voire le lendemain. Le coût total de cette couverture homéopathique n’atteint même pas 10 € - somme dérisoire lorsqu’on sait tous les risques qu’on fait éviter à son animal ... Pourquoi s’en priver surtout si vous ne faite pas vacciner votre chien tous les ans?

En résumé

Il n’existe aucune loi, aucune obligation, aucun texte, indiquant que le protocole vaccinatoire tous les ans est indispensable et doit être respecté pour un animal familier.

Il existe l’article 16-3 du Code Civil, qui établit clairement pour chacun la liberté de choix thérapeutique, concernant notamment l’acte vaccinal. L’animal étant considéré sous l’entière responsabilité des adultes qui en ont la charge, c’est à eux que revient le libre choix de le faire vacciner ou non, et à quelle fréquence.

Quant à la primo-vaccination, comme son nom l’indique, elle ne doit être réalisé qu’une seule et unique fois = la première. Si le propriétaire décide, comme il en a le droit, de re-vacciner son chien 3 ans, 5 ans ou 7 ans plus tard, c’est bien un rappel, et non une nouvelle primo-vaccination, que le vétérinaire devra injecter.

Je voudrais terminer sur une des règles, fondamentales, établie en son temps par Hippocrate (et qui fait partie de son fameux "serment") en matière d’acte médical

Primum, non nocere (en premier lieu, ne pas nuire)

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Risque vaccinal, vaccines, vaccinose, innocuiteé des vaccins, contres indications vaccinales et vaccinabilité

Une vaccine est d’abord un accident vaccinal : trouble sévère qui peut survenir à l’occasion d’un vaccin ou d’un rappel. Si cet accident n’est pas immédiatement traité, il devient une vaccinose, maladie vaccinale, et sa chronicité s’installe sous forme pathologique. On se trouve alors face à une maladie, fibrosarcome, maladie auto-immune, cancer, qui va être traitée en-dehors de son contexte, sans être corrélée la plupart du temps à son origine vaccinatoire. Ainsi considérée, isolée de sa cause, les chances de guérison sont très faibles.

En médecine vétérinaire, l’ensemble vaccine+vaccinose est regroupé sous le terme de "risque vaccinal", lequel s’étend depuis l’apparition de la réaction, à la maladie ou jusqu’au choc anaphylcatique.

Pour cette raison un éleveur ne devrait jamais laisser partir un chiot ou adulte au minimum deux jours après sa vaccination, afin d'éviter tout choc vaccinal chez son nouveau propriétaire. L’immunologie vétérinaire estime que les deux principales causes du risque vaccinal sont une vaccination réalisée à tort, comme chez un animal pourtant considéré non vaccinable, ou une mauvaise application du vaccin (ce qui pourrait être en toute logique apparenté a une survaccination)

Il est noté également en immunologie vétérinaire, et dans les cours traditionnels qui sont donnés, que "les effets indésirables de la vaccination sont des risques vaccinaux pouvant survenir chez l’animal pourtant vacciné selon les recommandations habituelles".

L’innocuité du vaccin

Elle se mesure à la rareté de ses effets indésirables, à la composition la plus saine possible de sa fabrication, et à son application respectueuse des lois immunologiques. On peut estimer qu’aucune de ces trois conditions n’est respectée : les vaccinoses sont de plus en plus fréquentes, surtout chez le chat - dans la composition des vaccins la quantité d’hydroxyde d’aluminium est fort élevée - les lois immunologiques ne sont pas respectées au vu des recherches scientifiques sérieuses qui démontrent l’action durable d’un rappel sur plusieurs années.

Le risque vaccinal devrait être considéré comme inacceptable en santé animale, étant donné que cet acte médical est avant un acte dit préventif !

Il y a toutefois pour les vétérinaires des règles à respecter avant d’injecter un vaccin, ils doivent absolument procéder à la vérification que l’animal est bien en état d’être vacciné. On appelle ceci la "vaccinabilité " de chaque animal. Le vétérinaire, comme tout médecin, doit aussi être en mesure de délivrer au maître l’étendue des informations fiables et sérieuses concernant ce vaccin, sa traçabilité, ses effets indésirables, son innocuité si elle existe vraiment, son pourcentage d’efficacité (en santé animale, on peut considérer que les vaccins sont en moyenne efficaces à 70%, parfois 80%, rarement 100% )

Les contre-indications vaccinales

Elles sont destinées à empêcher les vaccines et vaccinoses lorsqu’un individu est susceptible de les déclarer à un taux plus élevé ou plus grave que d’autres animaux. Voici la liste des principales contre-indications à la vaccination :

  • contre-indications générales, concernant surtout les vaccins vivants (ou à virulence résiduelle élevée), contre-indications qui ne sont pas forcément mentionnées, ou non explicitement, dans les fiches signalétiques. L’immunodépression, les maladies inter-récurrentes, le traitement par glucocorticoïdes, notamment, font partie de ces contre-indications générales.
  • contre-indications particulières, fonction de l’état de santé de l’animal, de ses fragilités, de son dossier complet à la clinique etc. Un examen clinique attentif de l’animal doit être réalisé avant tout acte vaccinatoire, ainsi que l’indiquent les textes officiels de médecine vétérinaire, afin d’évaluer chez cet animal les risques d’hypersensibilité à un composant, l’état potentiel de gestation ou d’allaitement chez la femelle, la contre-indication de ce vaccin pour cette espèce etc. D’où l’intérêt que le dossier de suivi de chaque animal soit correctement enrichi par le vétérinaire ou son ASV à chacunes des visites ...
  • contre-indications au rappel vaccinal chez un animal qui a déjà présenté une réaction d’hypersensibilité, une vaccine identifiée, ou qui souffre déjà d’une maladie vaccinale. Dans ce cas, il faut soit modifier la stratégie vaccinatoire, soit cesser de procéder au rappel jusqu’à nouvel ordre.

Contre-indications générales : ne pas oublier

  • l’immaturité immunitaire des nouveaux-nés de moins d’un mois
  • le processus de mise en place immunitaire durant la première année de vie chez tout mammifère, renforcé par l’allaitement naturel mais qui a besoin de se consolider sous l’activité normale du thymus (activité qui décroît ensuite dès la fin de la première année de vie)
  • l’affaiblissement naturel de la femelle qui vient de mettre bas, l’accouchement entraînant une modification normale ponctuelle de l’activité hormonale
  • les individus vivant au contact de nouveaux-nés peuvent infecter ceux-ci ; ces compagnons, même adultes, en contact direct avec les bébés ne doivent donc pas être vaccinés tant que la portée n’est pas suffisamment âgée.

Enfin, les textes indiquent clairement que le vétérinaire est tenu de :

1)prévenir le propriétaire de la survenue possible d’une réaction vaccinale, laquelle doit disparaître en 48 heures,

2) de lui en expliquer les symptômes en fonction du vaccin reçu,

3) d’informer des précautions à observer à la maison concernant l’animal venant de recevoir un vaccin : repos, alimentation fraîche et équilibrée, contrôle de l’état général, de la température, pendant quelques jours.

Vaccinabilité des chiens

Un chien est considéré non vaccinable quand il répond à l’une ou à plusieurs des catégories suivantes :

  • Il est déjà porteur de la maladie ciblée par le vaccin (incubation, portage sain, sont compris)
  • Il a un risque élevé d’exposition à cette maladie dans les jours qui suivent le vaccin
  • Il est porteur d’une maladie infectieuse et non encore guéri
  • Il est parasité (helminthes, ectoparasites, etc.) : à ce titre soit la maladie parasitaire doit être guérie avant d’envisager le vaccin, soit un traitement anthelminthique doit être réalisé (vermifuge), au moins une semaine avant de procéder au vaccin ou à son rappel.
  • Il a déjà manifesté une réaction vaccinale, une hypersensibilité, lors d’une vaccination précédente
  • Il souffre d’une maladie vaccinale ou d’une maladie grave (fibrosarcome, maladie auto-immune, cancer etc.)

Virulence résiduelle des vaccins et risque vaccinal

Un ensemble d’éléments microbiens, ou non microbiens mais potentiellement dangereux, présents dans le vaccin peuvent occasionner un risque non négligeable pour l’animal, même adulte et en bonne santé :

  • la persistance de la capacité d’infection et de multiplication des vaccins vivants, qu’ils soient ou non atténués
  • la persistance d’une partie (loin d’être infime) des toxines, endotoxines et enzymes dans le vaccin. Les endotoxines sont, à ce titre, des éléments bactériens dont il est particulièrement difficile de se débarrasser.
  • la présence de certains composants ou substances reconnues toxiques, tels que les dérivés aluminiques (conservateurs), ou des mycotoxines (on se demande bien ce qu’elles font dans un vaccin, soit dit en passant...)

Ainsi, les vaccins vivants sont considérés comme étant les plus agressifs en santé animale. Ce sont généralement les plus pratiqués, même sous leur forme dite atténuée.

Manifestations les plus fréquentes d’une réaction vaccinale

  • Réaction locale, située le plus souvent autour du point d’injection ou à son endroit : douleur, inflammation, gonflement, prurit, chute de poils ...
  • Réaction générale, qui doit disparaître sous 48 heures pour pouvoir être considérée comme normale : légère hyperthermie, manque d’entrain, manque d’appétit, besoin d’être "scotché" au maître

Si une réaction vaccinale persiste au delà de cette durée de 48 heures, il est indispensable que l’animal soit mis sous protocole homéopathique sans attendre, l’homéopathie demeurant bien la seule médecine réellement en mesure de traiter en profondeur la relation "du chien et de sa vaccination", ainsi que de prévenir la déclaration de vaccinoses, et reconnue à cet effet. (les travaux sur le sujet sont répandus et nombreux)

Il faut savoir que la réaction vaccinale apparaît souvent rapidement après (quelques heures, une journée) l’injection mais pas systématiquement. Un délai d’une petite semaine n’est pas si rare avant l’expression de la réaction.

La réaction vaccinale diffère de la vaccinose, qui, elle, est une maladie vaccinale (qui deviendra chronique, le plus souvent grave et difficilement guérissable si elle n’est pas considérée rapidement comme telle), suite à une réaction durable, aux manifestations non considérées normales, et non prise en charge.

Pour conclure

Il est impératif que chaque propriétaire d’animal connaisse l’ensemble du critère de vaccinabilité de son chien, mais aussi les contre-indications générales ou individuelles à la vaccination. Un animal malade, ou allergique reconnu, même en voie de guérison, mais pas encore guéri, ne doit en aucun cas être vacciné. Un animal immunodéprimé constitue une contre-indication au rappel des vaccins. Une femelle gestante ou allaitante, un sujet trop jeune (bébé) ou vivant auprès de très jeune, un animal parasité par des vers, un animal sous glucocorticoïdes, sont autant de cas où la vaccination devient une contre-indication momentanée.

Il est faux de croire qu’un rappel "ne peut pas attendre". Au contraire, c’est un gage de professionalisation, de sérieux, que de patienter le temps que l’animal remplisse toutes les conditions nécessaires pour recevoir son rappel.

Le cas des maladies dépistables

Le vaccin ne doit pas être injecté dans le cas où l’animal peut être porteur sain ou en incubation de la maladie pour lequel ce vaccin vise la prévention. Le vétérinaire doit donc expliquer au propriétaire la nécessité de procéder au dépistage de la maladie en question avant de vacciner l’animal. Vous comprenez bien les dégâts (ravages serait un terme plus juste) que peuvent engendrer un vaccin contre la parvo sur un chien porteur de la parvovirose... par exemple. Cette règle est valable tout autant pour les maladies non dépistables : un chien souffrant de la toux du chenil ne doit pas être vacciné contre la toux du chenil, et ainsi de suite.

En règle générale, s’il ne faut se souvenir que d’une seule règle: un animal malade, quelle que soit sa maladie, ne doit pas être vacciné tant qu’il n’est pas considéré comme guéri.

Nous pouvons tous agir en prévention : soit en appliquant systématiquement une couverture de protection homéopathique individualisée (et non passe-partout... car le remède valable pour l’un n’est pas forcément celui de l’autre) sur un animal effectivement vaccinable (tous les critères de la vaccinabilité sont alors remplis), soit en déclarant aux autorités concernées, de manière sobre bien entendu, les constatations des réactions vaccinales engendrées sur votre animal à propos de tel vaccin (mentionner son nom, son numéro de lot, sa marque, tout ce que vous possédez comme informations à son sujet sur le carnet de santé de l’animal)

Les réactions vaccinales, vaccines et vaccinoses, sont en effet loin d’être des cas isolés. Il est essentiel que les maîtres deviennent pleinement acteurs, et non plus spectateurs, en matière de santé de leur compagnon.


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