The Best Man Holiday // De Malcolm D. Lee. Avec Terrence Howard, Morris Chestnut et Harold Perrineau.
Je n’attendais rien du tout de ce petit film afro-américain et pourtant, j’ai découvert après quelques minutes que The Best Man Holiday était avant tout la suite de The
Best Man. En effet, ce film sorti en 1999 de Malcolm D. Lee avec plus ou moins le même casting parvient ici à délivrer une suite spécialement faite pour les vacances de
Noël. Mais que ce je regrette dans tout ça c’est le fait que finalement, cette suite utilise plus ou moins la même histoire et les mêmes ressorts que le premier. C’est cool de retrouver tout ce
beau monde plusieurs années après. Je suis même assez client de ce genre de films mais je dois avouer que dans le cas de The Best Man Holiday, j’ai été un peu déçu. Ce n’est pas
le film afro-américain de l’année mais encore une fois, je sais pertinemment que ce n’est pas du tout ma culture et que je ne pourrais jamais m’y retrouver. De plus, on aurait peut-être pu
attendre quelque chose d’un peu moins lisse ressemblant à une série de VH1 de la part de Malcolm D. Lee qui a mis en scène plus récemment le pire opus de la saga
Scary Movie : le 5e du nom.
L'écrivain Harper Stewart est sur le point de publier un roman autobiographique, où il raconte son histoire d'amour avec celle qui est sur le point de devenir la femme de son meilleur ami. La
situation se complique encore lorsque le futur marié lui demande d'être son témoin.
Entre The Best Man et aujourd’hui, Malcolm D. Lee avait écrit un très joli film : Le Retour de Roscoe Jenkins. C’était un film afro-américain
sans prétention qui m’avait même beaucoup ému. J’en garde un très bon souvenir et du coup, légitimement, j’aurais aimé retrouver une sorte de mélange de ce qu’il a pu faire de bien ce scénariste.
Mais The Best Man Holiday rate quelques opportunités. Pourtant, le film est on ne peut plus correct mais le trop plein de bons sentiments (même en période de Noël) m’a légèrement
donné envie de rendre la pièce montée. Ce qui fait l’intérêt de ce film ce ne sont donc pas les petites intrigues ici et là qui globalement ne sont pas très recherchées et déjà vu mais plutôt le
casting et l’alchimie qu’il y a entre tous ces acteurs que l’on a déjà croisé à droite et à gauche. Je pense notamment à Terrence Howard que j’aime beaucoup, ou bien à
Morris Chestnut. Sans parler de Taye Diggs (Private Practice) ou même Harold Perrineau (Lost). Il a fallu
cependant attendre 14 ans pour voir cette suite. C’est assez long et les attentes de certains spectateurs devaient donc être assez élevé.
Je ne peux pas le dire puisque je n’attendais pas du tout cette suite et qu’elle m’a surpris dans le bon sens du terme. Mais c’est écrit de façon légèrement fainéant quoi. Disons que cela aurait
très bien pu mieux fonctionner différemment. Notamment en cherchant à charger un peu plus The Best Man Holiday de gags (sans tomber dans la comédie potache bien entendu, c’est
Noël). Mais il faut reconnaitre tout de même une chose à ce The Best Man Holiday, c’est le fait que c’est beaucoup plus potable que toutes les merdes que peut pondre
Tyler Perry. Ici on ne joue pas du tout dans la même catégorie, c’est tout de même beaucoup plus raffiné et soigné. Mais encore une fois dommage que les clichés viennent ruiner
le spectacle. The Best Man Holiday est donc un film qui est malheureusement à moitié raté. La fin amène déjà une nouvelle suite (et qui est en cours de préparation si l’on en
suit la filmographie de Malcolm D. Lee) en espérant qu’elle soit moins formatée.
Note : 5/10. En bref, un petit film agréable mais une suite assez ratée. Dommage.