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Critique de l’album éponyme de Warpaint

Publié le 27 janvier 2014 par Feuavolonte @Feuavolonte

Warpaint Warpaint Critique de lalbum éponyme de WarpaintWarpaint devrait se retrouver parmi les albums dont on se rappellera en décembre prochain.

Warpaint aura eu besoin de quatre années pour concocter le successeur de The Fool, leur premier long-jeu. Aujourd’hui, il y a de fortes chances que les fans du groupe affirment que leur patience est récompensée. Le disque homonyme de Warpaint n’est pas seulement bon, il est excellent.

Warpaint est arrivé dans le paysage musical en 2009 avec son EP intitulé Exquisite Corpse. Cette première œuvre avait été mixée par nul autre que John Frusciante (le guitariste californien qui a notamment fait partie de Red Hot Chili Peppers). D’ailleurs, à l’occasion de son nouveau disque, le quatuor de Los Angeles s’est entouré d’autres collaborateurs talentueux. Alors que Flood signe la réalisation, Nigel Godrich – le réalisateur de réputation internationale qui travaille notamment avec une certaine formation nommée Radiohead – signe le mixage.

Pas question de perdre une minute. Dès les premières secondes du nouveau disque, les quatre jeunes femmes de Warpaint nous font comprendre que les quatre années de préparation auront été profitables. Warpaint offre douze compositions de rock aérien et envoûtant. La voix quelque peu vaporeuse de Theresa Wayman, les jolies partitions de guitare et la basse souvent chaleureuse et ronde sont tous des ingrédients qui charment à l’écoute de cette nouvelle offrande.

De plus, le familier, mais efficace éventail d’instruments qu’utilise Warpaint (guitare, batterie, basse, appareils électroniques) permet au groupe de créer une œuvre diversifiée qui met de l’avant un bel assemblage de sons et de textures. Le tout donne naissance à un équilibre entre l’aspect synthétique des appareils électroniques et celui organique des guitares et de la batterie.

Un autre intérêt de cet album homonyme est le fait que l’influence des collaborateurs se fait entendre dans les compositions. Par exemple, durant l’excellente pièce titrée Hi, l’influence de Nigel Godrich est palpable. Le spectre de Radiohead traverse la chanson d’un bout à l’autre et se fait particulièrement présent au moment où la batteuse tient le rythme avec la cymbale ride. Hi rappelle beaucoup certaines chansons tirées du remarquable album intitulé In Rainbows.

Warpaint bénéficie d’une très bonne réalisation. La propreté de la facture sonore va à merveille avec la musique éthérée du quatuor féminin. À bien y penser, le nom de Nigel Godrich a-t-il déjà été collé à une réalisation moyenne?

À écouter : Keep It Healthy, Love Is To Die, Hi.


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