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Le mystère de la fosse 6

Publié le 30 janvier 2014 par Oliaiklod @Olia_i_Klod

Gisella Vittoria Gregoris, de son nom de naissance, est née le 15 octobre 1873 à Fiume Veneto, en Italie.

La petite fille aimait et chérissait beaucoup son père, qui était sacristain. Dans sa vie quotidienne, elle ne cherche pas à être la préférée, mais veut être traitée comme toutes les autres petites filles de son âge. Gisella fréquentait l’école élémentaire, ce qui était plutôt rare pour l’époque. Dès sa plus tendre enfance, elle dégage une grande piété. Plus tard, elle fait partie des groupes de sa paroisse et rend souvent services à l’association des Enfants de Marie Immaculée. Vers 15 ou 16 ans, Gisella décide de se consacrer au Christ et adhère de plus en plus aux évènements communautaires de la paroisse. Quelque temps plus tard, elle pense sincèrement à faire son entrer au couvent.

Suor Serafina Gregoris

Gisella parle de plus en plus à ses parents son désir d’entrer au couvent. Ceux-ci s’opposent à sa décision. Le curé de la paroisse essaie de convaincre les parents de la jeune fille mais rien y fait totalement. Celle-ci espère de son côté et garde courage. A présent, c’est à elle de décider, car elle est majeure. A l’âge de 21 ans, Gisella entre contre l’avis de ses parents dans l’Ordre des Sœurs Franciscaines du Christ Roi, à Venise. Elle prend comme nom de religieuse Sœur des anges sérafins (Serafina en italien). Elle fait sa Prise d’Habit le 5 février 1895. Elle prononce ensuite ses vœux le 6 février 1896. Mais L’année après sa Profession religieuse, en 1897, à 24 ans, elle commence à souffrir d’un maladie incurable qui l’affectera durant 38 ans. Pendant ces longues années de souffrances, elle offre ses douleurs au Seigneur. Sœur Serafina fera toujours tout de même son mieux pour continuer ses devoirs de religieuse. Son plus grand regret était de ne pas pouvoir communier les jours où elle devait restée au lit. Mais, elle ne refusait jamais de recevoir des personnes venant la visiter. Elle était très obéissante envers ses supérieurs, et lorsqu’une tâche lui était confiée, elle essayait d’y mettre le plus de générosité et d’amour de ce qui lui avait été confié. Pour sa grande simplicité, Sœur Serafina fut engagée dans le service des pauvres filles de Venise. Malgré sa maladie qui la rongeait au plus profond d’elle même, elle continuait à donner un véritable exemple de charité et d’amour à ses filles. Mais maintenant, les médecins ne peuvent plus rien pour elle.

Sœur Serafina meurt en odeur de sainteté dans son couvent le 30 janvier 1935 à Venise. (voir sa biographie)

Suor Serafina Gregoris

Elle est morte à 61 ans, mais après avoir troublé la vie du monastère avec une phrase troublante prononcée sur son lit de mort, quand toutes les sœurs étaient réunies autour d’un dernier adieu : "Au moment de l’exhumation, mon corps ne sera pas retrouvé …"

Elle fut inhumée dans la fosse numéro 6 du cimetière San Michele in Isola.

Le 5 Août 1947 (les nouvelles ont été rapportés par le Gazzettino), les pouvoirs publics a procédé à l’exhumation du corps. Le journaliste  a écrit :

“La cassa non serbava nessuno resto umano della defunta religiosa: né una tibia, né le vertebre, nemmeno il cranio. C’erano soltanto, sparsi qui e là, dei minutissimi frammenti ossei polverizzati, in quantità così trascurabile quale mai si è vista nel corso di una riesumazione."

Mis à part quelques fragments d’os, le cercueil ne contenait plus aucuns restes humains, pas un seul os, pas de tibias ou même le crâne. Juste un peu de poudre et des fragments de tissus, ainsi qu’une croix. mais du corps de la religieuse, aucune trace.

L’inspecteur Francis Matteotti, qui avait assisté à l’exhumation de travail, a déclaré qu’une telle chose ne s’était jamais vue, de mémoire d’homme dans le cimetière.

On peut imaginer l’agitation de la ville quand a été diffusée la prédiction réelle faite par la religieuse dans son lit de mort. Bientôt, on a parlé du mystère de la fosse 6 : la tombe précise existe encore dans l’île San Michele, et pour ceux qui veulent la voir, nous recommandons fortement une visite sur place.


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