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Foster The People au Palais de Tokyo le 29 janvier 2014 – Live Report

Publié le 30 janvier 2014 par Dookiz @merseysideband

Les américains Foster The People étaient présents à Paris hier soir, en concert privé pour présenter leur nouvel album qui sortira en mars. Merci à Virgin Radio pour ce partenariat inaugurant la Creative Live Session. Un show qui s’annonçait prometteur, mais qui a déçu sur plusieurs points. Récit.

Saint Michel, à Versailles

Foster The People au Palais de Tokyo le 29 janvier 2014 – Live Report

Crédit photo : Virgin Radio

Il est 20h30 quand Saint Michel, jeune groupe Versaillais, débarque sur scène. La salle commence à se remplir, tranquillement. Sera-t-elle au final totalement remplie ? Pas sûr. Bref. Les 3 musiciens nous livrent un set agréable, mais encore trop timide pour pouvoir se démarquer sur ce terrain de la pop ultra concurrentielle. Ce fut très court : 3 chansons et puis s’en va. Le planning chargé de la soirée ne leur permettant pas d’en proposer plus. Le groupe termine sur le titre Tokyo , tout à fait de circonstance pour l’endroit (le Palais de Tokyo).

Chloë Howl fait le job

Foster The People au Palais de Tokyo le 29 janvier 2014 – Live Report

Crédit photo : Virgin radio

On attend maintenant la jeune anglaise Chloé Howl, annoncée comme le nouveau joyau anglais. Short en jean, nombril apparent et cheveux orangés, la belle essaie de nous charmer avec son électro-pop pêchue et ses danses du ventre à outrance. Lorsque les basses de No Strings sont isolées, on croirait entendre celles de Pumped Up Kicks de Foster The People. Avis peut-être très subjectif, forcément. Malheureusement, on décroche vite. Ce mélange de Lilly Allen/Jessie J/Robyn à la sauce Calvin Harris ne convainc jamais réellement. Avec ce timing très serré, 4 trois titres et et puis s’en va. En même temps, Chloé n’a que trois EPs à son actif. Elle fait le job.

Tom Odell, belle révélation live

Foster The People au Palais de Tokyo le 29 janvier 2014 – Live Report

Crédit Photo : Virgin Radio

On reprend une bouteille de bière à 8 euros (la bouteille est jolie) et on patiente calmement jusqu’à l’arrivée du songwriter anglais, Tom Odell. Il serait mentir que de dire que nous avons placé des espoirs en Tom pour le live de ce soir. Quelques titres de son dernier album ont tourné sur notre compte Spotify (partenaire de la soirée) mais on craint de voir sa musique piano/contrebasse nous endormir après deux sets relativement rythmés. Et bien ce fut tout le contraire ! Le jeune blondinet chante bien et sa musique délivre toute sa puissance en live. Sa voix nous rappelle instantanément celle de Buckley (le fils). Les montées de Another Love, son plus gros succès en date, ne nous laissent pas indifférents. Un peu seul, il demande au public de se rapprocher, en expliquant clairement « even people chatting« . On n’en attendait rien, ce sera certainement la belle surprise de cette soirée.

Foster The People torche sa prestation

Les techniciens préparent la scène et à 22h10, on annonce le trio tant attendu. Le public, très frileux jusque là, se rapproche de la scène. On a écouté et réécouté leur premier album Torches depuis 2 ans et on trépigne d’impatience de voir le résultat en live, notamment après les avoir sacrifiés à Rock en Seine au profit de Beach House il y a deux ans. Ils sont également là pour nous présenter leur nouvelle galette intitulée Supermodel, prévue pour mars.

Foster The People au Palais de Tokyo le 29 janvier 2014 – Live Report

Crédit photo : Virgin Radio

Cinq musiciens prendront place sur la scène. Les premières notes de Don’t Stop – Color on the Walls résonnent, les californiens se lancent dans l’un des titres phares de leur premier album, avec son refrain sifflé. Le son est plutôt convaincant. Mark Foster, le chanteur et leader du groupe, s’en sort plutôt bien (quand il ne monte pas trop dans les aiguës), et à défaut de dégager du charisme, enchaîne les notes avec succès. Le groupe continue avec Life on the Nickel, un titre peu connu de l’album Torches. Choix étrange étant donné la longueur des prestations de la soirée. Le chant et l’attitude sont plus proches du rap sur les couplets, ça nous fait franchement peur. On se dit que le meilleur est devant nous, étant donné la pléthore de tubes dont le groupe nous a gratifiés sur son excellent premier album.
Le troisième titre introduit leur nouvel album, c’est plus rock mais foutrement moins surprenant. Heureusement, ils envoient l’incontournable Pumped Up Kicks dans la foulée, gros carton de l’année 2011. Le public se met enfin à frétiller. Malheureusement, la version live ne décolle pas vraiment, le groupe fait la gueule et on s’agace.


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